L'ancienne adjointe au maire de Nice et ancienne députée, Muriel Marland-Militello est décédée à l'âge de 77 ans. Premières réactions.
Muriel Marland-Militello, députée de la 2nde circonscription des Alpes-Maritimes entre 2002 et 2012, est décédée à l'âge de 77 ans.
Née le 30 juillet 1943 à Nice, Muriel Marland- Militello a marqué la vie publique locale.
C'est le maire de Nice qui en a fait l'annonce ce jeudi matin :
"C’est un vrai chagrin. Muriel est de ces femmes qui ont marqué l’histoire politique de Nice et de notre département, en pionnière, par son caractère, sa jovialité et aussi sa détermination à faire avancer les dossiers qui lui tiennent à cœur", a réagi ce jeudi matin, Christian Estrosi, via un communiqué.
Ce matin, j’apprends avec beaucoup de tristesse la mort de Muriel Marland-Militello. Muriel est de ces femmes qui ont marqué l’histoire politique de #Nice06 et de notre département, en pionnière, par sa détermination à faire avancer les dossiers qui lui tenaient à cœur. pic.twitter.com/sMGj7n7by6
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 25, 2021
Députée, membre de l'Union pour un mouvement populaire, de la 2e circonscription des Alpes-Martitimes de 2002 à 2007, Madame Muriel Marland-Militello a également été élue sur la liste de Christian Estrosi aux élections municipales de 2008 à Nice où elle est adjointe au maire, chargée de la politique culturelle de la ville.
Immense tristesse. Muriel Marland est partie. Quelle femme engagée, souvent enthousiaste, affectueuse avec un franc parler inégalé. Je pense à elle et à ses proches et à tous ceux qui comme moi ont eu l’honneur d’être l’un de ses « titis ». pic.twitter.com/zBafYvf13L
— Anthony Borré (@anthony_borre) February 25, 2021
Issue d'une vieille famille niçoise, Muriel Marland-Militello a non seulement marqué la vie politique niçoise et nationale mais également la vie associative. Elle étatit membre du Groupe d'étude sur la tauromachie de l'assemblée nationale depuis 2007. Elle avait déposé des propositions de loi sur la protection animale
Membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, elle fut également Membre suppléante de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de 2007 à 2011.
Les réactions :
"Une pensée émue et attristée pour Muriel Marlan Militello qui vient de nous quitter. Femme de grande culture, femme engagée au service de son pays, une Niçoise amoureuse de sa ville, c’était aussi une amie avec qui nous avons partagé nos valeurs humanistes," Rudy Salles.
L'ancien ministre de la culture, Jean-Jacques Aillagon parle lui aussi de son engagement "sans faille pour la culture" :
Je salue la mémoire de Muriel Marland-Militello qui, députée des Alpes-Maritimes, fit bénéficier la Commission des affaires culturelles de l’@AssembleeNat de son engagement sans faille pour la culture
— Jean-Jacques Aillagon (@aillagon) February 25, 2021
Pour Charles Ange Ginésy, président du département : "Les Alpes-Maritimes perdent aujourd’hui une femme de conviction, pleinement engagée, notamment dans la défense de la culture et des animaux. (...) Enthousiaste et passionnée, fidèle à ses convictions, elle mettait toute son énergie pour défendre des dossiers qui lui étaient chers. Membre de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation lors de ses deux mandats de députée, elle avait notamment réalisé le rapport sur l’éducation artistique en milieu scolaire qui constituait l’une de ses plus grandes fiertés."
Une pensée émue pour les proches de Muriel Marland-Militello qui vient de disparaître : députée, adjointe à la culture de @VilledeNice élue @MetropoleNCA son parcours politique laissera un profond souvenir dans le département pic.twitter.com/VXVvey9SJw
— Joseph SEGURA (@JosephSeguraSLV) February 25, 2021
Le président de la région Provence Alpes Côte d'Azur, Renaud Muselier a lui employé ces mots : "La disparition de Muriel Marland-Militello m’inspire une immense tristesse ! Grande dame, dévouée pour sa ville de Nice et pour le monde de la culture, nous avons partagé dix années ensemble à l’Assemblée Nationale."
Cette figure du paysage politique azuréen était diplômée en langues orientales et titulaire d'un diplôme d'études supérieures en science politique de l'université Paris II.