L’association SLFA a été engagée par la ville de Marseille pour gérer les temps d’activités périscolaires dans 19 écoles. Problème, après trois mois, aucun versement n’a été effectué et l’association en peut plus rémunérer les animateurs.
L’association SLFA, basée à Strasbourg gère les temps d’activités périscolaires dans 19 écoles de la ville de Marseille depuis le mois de septembre. Ainsi, près de 150 animateurs travaillent pour le compte de cette association qui a remporté un appel d’offres lancé par la ville.
Un contrat a été signé le 19 août 2015 entre les deux parties stipulant que les paiements devaient s’effectuer à échéance de 30 jours après émission de factures affirme le président de la structure Yannick Cabald. « Quelques temps après, nous avons été informés que les paiements seraient effectués au bout de trois mois » explique-t-il.
Reportage MARTINIKY Ali, GASC Roger et DESPRETZ Annette :
Animateur Activités périscolaires.
Une situation impossible pour cette jeune association dont la trésorerie n’est pas suffisamment solide pour assurer le paiement des salaires et les frais de fonctionnement pendant trois mois. Déjà engagée avec la ville, « il était trop tard pour reculer » précise le président de l’association. La situation financière de l’association se dégrade d'autant plus qu'à la mi-décembre aucun versement n’a encore été effectué.
Aujourd’hui, SLFA est en cessation de paiement. Le président de l'association a écrit au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin ainsi qu'à Claudine Freddi, chef du service jeunesse de la ville de Marseille. Mais à l'heure qu'il est, aucun paiement n'a été effectué.
D’après Yannick Cabald, d’autres associations sont dans cette situation. « Nous effectuons cette activité à Strasbourg et tout se passe pour le mieux, je suis un peu dépassé et je n’ai pas d’interlocuteur à la ville » déplore-t-il.
La mairie de Marseille a promis de faire le nécessaire d'ici la fin du mois de décembre afin de régulariser la situation.