Elle a séjourné deux mois en Guinée, l'un des cinq pays touchés par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest. La mairie a préféré appliquer le principe de précaution. Elle n'a pas pu reprendre son travail d'ATSEM.
Cette mise à l'écart de l'école devrait durer trois semaines, soit le temps maximal d'incubation du virus. D'origine africaine, cette femme devait retrouver son poste dans une école roannaise à la rentrée. Ainsi que le préconise le protocole de santé publique, elle a été contactée à son retour par les services de l'Agence régionale de santé (ARS). L'enquête conduite par téléphone a conclu que l'employée ne présentait aucun risque dans la mesure où ses déclarations montraient qu'elle n'avait contacté aucune personne malade ou supposée comme tel. L'ARS rappelle en effet que dans le cas du virus Ebola, on n'est pas contagieux tant qu'il n'y a pas de symptôme.
De leur côté, les élus roannais ainsi que les personnels des écoles ne sont inquiétés des éventuelles conséquences de ce long séjour en Afrique de l'ouest. L'adjointe aux affaires scolaires de la ville a préféré faire appliquer le principe de précaution. Pour cela, la mairie s'est appuyée sur l'avis du ministère de l'Education nationale qui a invité la collectivité à appliquer ledit principe.
Durant cette période, l'ATSEM est suivie par un médecin du travail à raison de deux visites par semaine.
Les explications de Sylvie Cozzolino et Julie Jacquard :