L'usine G.Besse (Eurodif) qui procédait à l'enrichissement d'uranium sur le site du Tricastin est à l'arrêt depuis 2012. Démantèlement prévu vers 2020. Jusque-là, les structures métalliques doivent être enfouies dans des sites de stockage spécialisées. Mais une autre solution est envisagée...
L'usine Eurodif au Tricastin représente 150 000 tonnes d'acier classés de très faible activité, soit très peu radioactif. Ce métal est voué à l'enfouissement et la loi est formelle. Tout matériau passé par le circuit nucléaire ne peut pas être utilisé à d'autres fins. Des dérogations sont toutefois possibles. C'est sur cette base qu'un groupe de travail a été constitué à l'échelle nationale, sous l'égide de l'Autorité de Sûreté Nucléaire. Objectif : étudier la possibilité de valoriser ces déchets. Il s'agirait de décontaminer, puis de faire fondre les métaux, en vue d'utilisations civiles. Au Tricastin, le syndicat CGT soutient la création d'une telle fonderie. Qu'en pense la CRIIRAD ?
Le reportage
Intervenants
1 - Alain Pecherand - Coordinateur CGT Areva Tricastin
2 - Bruno Chareyron - Chef du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur le Nucléaire)