Chaque année la ville verse 100 000 euros d'aides aux associations de lutte contre la maladie. Ce jeudi 1er décembre, elle s'est vue décernée le label "ville engagée contre le sida". Elle est ainsi la huitième ville de France à recevoir ce titre.
Ce mardi 1e décembre 2016, Jean-Luc Romero, le président des Elus locaux contre le sida, a remis a la ville de Lyon le label "ville engagée contre le Sida". Elle devient ainsi la huitième ville de France à recevoir cette distinction.
Il récompense ainsi les efforts de la municipalité qui verse chaque année 100 000 euros d'aides aux associations de lutte contre la maladie.
Dans l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 10 milliards d'euros ont été financés par l'Agence régionale de santé pour la création de quinze centres d'information de dépistage et de diagnotic. 2 milliards ont été consacrés aux actions de prévention.
#Lyon 8e ville qui obtient le label #VilleEngageeContreLeSida de @ElusContreSida :label vraiment mérité. #journeemondialecontrelesida #sida pic.twitter.com/XrUJixpuh5
— Jean-Luc Romero (@JeanLucRomero) 1 décembre 2016
Journée mondiale contre le sida
Le 1e décembre marque aussi la journée mondiale contre le sida. Une double occasion pour le président de sensibiliser une fois encore son auditoire.
"Je suis un élu qui vit avec le VIH et je suis le seul à l'avoir dit. Un monde sans sida c'est possible, mais il faut une volonté politique. Il faut que des élus s'engagent. C'est le cas à Lyon", a expliqué Jean-Luc Romero.
Voir le reportage de Sandie Goldstein, Mathieu Boudet et Valérie Bonnier
Un reportage de Sandie Goldstein, Mathieu Boudet et Valérie Bonnier avec :
Jean Luc Romero-Michel,
Président de l’association Elus locaux Contre le Sida
Céline Faurie Gauthier,
Conseillère municipale déléguée à la prévention santé à la mairie de Lyon
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©France 3 Rhône-Alpes
Les chiffres du sida en région Auvergne-Rhône-Alpes
A Lyon, plus de 3 700 personnes sont actuellement suivies pour séro-positivité.
Au total, 400 personnes ont découvert le séroposivité en 2015 sur l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mais la région est un mauvais élève en matière de dépistage.
En moyenne 71 personne sur 1 000 se font despistées dans la région. Un chiffre stable depuis 2010 mais nettement inférieur au niveau national (81/1 000 habitants).
Cela explique un retard dans les diagnostics. 30% des séropositivités VIH ont été découvertes à un stade précoce, contre 36% au niveau national.
Ainsi, dans la région, on estime que plus de 300 personnes sont contaminées sans même le savoir.