Le centre national de référence des Staphylocoques des Hospices Civils de Lyon alerte sur ce syndrome aigu, potentiellement mortel, qui peut toucher certaines femmes utilisant des dispositifs vaginaux pendant leurs règles.
Brisant les tabous, le centre lance une collecte de tampons hygiéniques afin que la recherche puisse travailler sur un nombre important d’échantillons bactériens. Le nombre de cas était de 5 en 2004. Il dépasse les 20 cas dix ans plus tard.
Le syndrome du choc toxique (SCT) reste rare mais son augmentation non expliquée inquiète les scientifiques. Il s'agit d'une maladie aiguë pouvant survenir au cours des règles lors de l’utilisation de dispositifs vaginaux (tampons, coupes menstruelles) chez des patientes souvent jeunes, en bonne santé et porteuses de la bactérie S. Médiatisée dans les années 80 et alors prise en considération par les médecins, cette maladie n'a pourtant pas disparu.
Le point avec Nabil Aouadi :