La semaine dernière, en amont de cette réunion à huis clos, des victimes présumées du Père Preynat, réunies au sein de La Parole Libérée avaient écrit aux prêtres du diocèse pour leur demander de se faire "les porte-paroles des victimes silencieuses"....
Mais certains prêtres, interrogés ce lundi 25 avril peu avant la réunion fixée par le Cardinal Barbarin à Ecully, se sont montrés moins à l'écoute vis à vis des victimes présumées. Leurs propos ont provoqué la colère de l'association qui a posté une violente réaction sur son fil tweeter dés lundi soir.Honte d être catholique quand j entend le Pere Lacombe de villeurbanne . Ça ne changera jamais ? C est pathétique pic.twitter.com/z01GtJZ4la
— la parole libérée (@LaParoleLiberee) 25 avril 2016
Honte d être catholique quand j entend le Pere Lacombe de villeurbanne . Ça ne changera jamais ? C est pathétique pic.twitter.com/z01GtJZ4la
— la parole libérée (@LaParoleLiberee) 25 avril 2016
Des prêtres dérapent, "La Parole Libérée" s'enflamme... Des propos tenus avant la réunion par deux prêtres ont provoqué la colère de l'association de victimes.
Pour Jean Lacombe, prêtre à Villeurbanne, Mgr Barbarin "a pu être un peu imprudent parfois". "Mais je crois qu'il y a une sorte de harcèlement. Les médias font le procès des gens avant la justice", a-t-il ajouté en disant aussi ne pas comprendre pourquoi les victimes "ont attendu si longtemps" et en estimant que leurs parents "auraient dû porter plainte".
Pour le prêtre, Mgr Barbarin a pu être "un peu imprudent parfois". Le religieux parle également de "harcèlement" de la part des médias. Il a également ajouté Ne pas comprendre pourquoi les victimes "ont attendu si longtemps" et en estimant
que leurs parents "auraient dû porter plainte". 25/4/16
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©France 3 RA
Georges Favre, prêtre retraité, faisait lui une plaisanterie douteuse: "Ma position ? Je n'ai pas violé beaucoup d'enfants; je suis assez clean à ce sujet-là. Heureusement, parce que vous auriez pu en faire partie, comme vous êtes très jeunes les uns et autres", a-t-il lancé aux journalistes. Avant de poursuivre: "Finalement, c'est comme dans l'Éducation nationale, ça fait porter le soupçon sur toute une profession. Ça c'est regrettable, c'est un peu difficile à vivre".
25/4/16
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"Quand on voit ce qu'ont déclaré des prêtres (devant les caméras avant la rencontre lundi, ndlr) c'était comme si des collègues se retrouvaient et faisaient des blagues de pédophilie de bon ton", a déploré Alexandre Dussot, l'un de ses porte-paroles de l'association "La Parole Libérée".