Le 8 mars, c'est la journée internationale des droits des femmes. Cette journée, créée en 1977, est célébrée en France depuis 1982. Dans les médias, on traitait déjà le sujet à l'époque. Et les femmes avaient les mêmes problèmes.
Voici une plongée dans les archives de FR3 de 1982.
- C. Peyrot - A. Rapp
Reportage à la société Paul Heumann, une entreprise dirigée par une femme, voire des femmes...
- Le reportage de G. Fraize - P. Dezempte - M. Kelhetter. Interviews : Aline Walther, assistante de production - Isabelle Heumann-Buchert, directrice générale Sté Paul Heumann - Nathalie Michael, responsable marketing
Comment est née la journée des droits des femmes ?
En 1977, l'ONU proclame le 8 mars journée internationale des femmes. Et le 8 mars 1982, François Mitterrand invite 400 femmes et décrète la journée de la femme en France.
Une place importante des femmes dans les métiers du sport et de l’animation en ACAL
En 2011, 215 700 jeunes d'ACAL âgés de 15 à 24 ans ne vivent plus au domicile de leurs parents, soit 39 % des femmes et 27 % des hommes de cette tranche d'âge. Les jeunes femmes quittent plus tôt le domicile parental : en ACAL, la moitié des femmes âgées de 20 ans ne vivent plus chez leurs parents, alors que seulement 39 % des hommes de 20 ans ont quitté le domicile parental.
Parties plus jeunes du domicile parental, mais moins souvent en emploi
Lorsqu'elles sont parties, les jeunes femmes d'ACAL vivent en couple ou ont déjà des enfants pour 52 % d'entre elles contre 35 % des hommes. Elles sont moins souvent en emploi que les hommes, notamment lorsqu'elles ont des enfants : 38 % pour les mères vivant en couple et 24 % pour celles élevant seules leurs enfants. Lorsqu'elles vivent seules, les jeunes femmes de moins de 25 ans sont pour 67 % étudiantes, soit sept points de plus que les jeunes hommes.
Les inégalités femmes-hommes varient d'une région à l'autre (Insee)
C'est en Bretagne que filles et garçons ont les résultats scolaires les plus proches, en Ile-de-France que les écarts sur le marché du travail sont les plus faibles: les inégalités femmes-hommes varient d'une région à l'autre, selon une étude de l'Insee publiée lundi.
Globalement en France, les filles réussissent mieux leur scolarité que les garçons, mais les hommes occupent plus souvent un poste à la hauteur de leur niveau de diplôme, rappelle cette étude publiée à la veille de la journée internationale des droits des femmes. Les femmes cumulent plus souvent plusieurs emplois, sont plus souvent à la tête d'une famille monoparentale et prennent davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail.
D'une région à l'autre, les différences sont d'amplitude variable. La Corse et l'Ile-de-France se distinguent souvent des autres régions: les différences selon le sexe y sont, soit bien plus marquées, soit bien plus faibles. Dans toutes les régions, les femmes réussissent mieux leurs études, mais sont davantage au chômage que les hommes, moins bien rémunérées, plus fréquemment à temps partiel.
L'Ile-de-France est la région où les écarts sont les plus faibles sur le marché du travail, excepté en termes de rémunérations: l'écart des salaires est de 19,9% au détriment des femmes en 2012, proche de la moyenne nationale (19,3%). En Bretagne, et dans une moindre mesure dans les Pays de la Loire, les écarts de réussite scolaire sont comme ailleurs en faveur des filles, mais ils sont plus faibles que la moyenne. En Bretagne cependant, les femmes en âge de travailler sont bien plus fréquemment diplômées du supérieur que les hommes (39% des femmes de 25-54 ans, comparé à 30% des hommes).
L'Ile de France se trouve dans la situation inverse: les filles s'y distinguent nettement des garçons en matière de réussite au baccalauréat mais l'arrivée de diplômés d'autres régions efface ensuite ces différences: au final, les écarts sont plus faibles qu'ailleurs concernant les taux de diplômés du supérieur (44% pour les hommes, 48% pour les femmes). Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées est la région où les femmes et les hommes ont les conditions de vie (situation familiale, mode de cohabitation et transports) les plus proches.