Les premières cerises de Rhône-Alpes arrivent bientôt sur les étals. La cueillette des cerises dans le sud Ardèche a commencé avec la burlat.
Il ne manquait plus que lui, après des jours d'attente le soleil apparaît enfin. Il est la condition sine qua none pour ramasser des cerises. La récolte aurait pu démarrer bien plus tôt avec l'hiver incroyablement chaud que nous avons eu mais le froid, le vent et la pluie de ces derniers jours ont retardé le mûrissement du fruit. Le soleil est enfin là et d'après la météo il va s'installer dans le temps, la cueillette peut donc commencer. Elle aura finalement juste une petite semaine d'avance par rapport à la normale.
La première cerise à être récoltée est la burlat. C'est la première cerise d'une longue série de variétés différentes qui existent en Ardèche du sud au nord du département et qui permet à la récolte de s'étaler de mi-mai à fin août. La burlat a la chaire tendre et elle ne se conserve pas dans le temps. Il faut vite la consommer après la cueillette. Elle est à l'honneur, samedi 11 mai, pour le premier gros marché de la cerise sur le parking de la grotte Chauvet 2.
Pour le moment, la qualité du fruit est plutôt au rendez-vous. Le calibre est respecté ainsi que sa teneur en sucre. Petit bémol, la quantité ne serait pas suffisante en ce début de saison 2019. De plus, à cause des aléas climatiques, la maturation du fruit est très différente d'une cerise à l'autre. Pour les cueilleurs, il faut donc repasser plusieurs fois dans les rangs pour ramasser tous les fruits. Le temps de la main d'oeuvre sera probablement augmenté.
Les arboriculteurs attendent avec impatience le démarrage de la cueillette mais ils restent inquiets et prudents tout au long de la saison. Le cours du prix de la cerise est tellement variable qu'ils ne savent pas à l'avance s'ils tireront des bénéfices de leur production. Une cerise vendue à moins de trois euros le kilo n'est plus rentable.