La ministre suisse de l'Environnement, des Transports, de l'Energie et de la Communication Simonetta Sommaruga assure dès mercredi la présidence annuelle de la Confédération suisse, fonction largement symbolique.
La ministre suisse de l'Environnement, des Transports, de l'Energie et de la Communication Simonetta Sommaruga assure dès mercredi la présidence annuelle de la Confédération suisse, fonction largement symbolique.
Le 11 décembre, Mme Sommaruga, 59 ans, membre du Parti socialiste, avait été élue par 186 voix à la fonction de présidente par les deux chambres du Parlement. Son élection était attendue, les sept membres du gouvernement exerçant cette présidence à tout de rôle.
Cette Bernoise ayant grandi dans une famille de quatre enfants avait déjà occupé la fonction de présidente en 2015.
Simonetta Sommaruga est membre du gouvernement depuis septembre 2010. Après avoir dirigé le ministère de Justice et Police de 2010 jusqu'à fin 2018, elle est à la tête du ministère de l'Environnement, des Transports, de l'Energie et de la Communication depuis un an.
Après avoir étudié le piano au Conservatoire de Lucerne pour l'enseigner ensuite pendant plusieurs années à celui de Fribourg, elle s'est fait un nom en tant que présidente de la Fondation alémanique pour la protection des consommateurs.
A 37 ans, sa carrière politique démarre, avec son élection au Conseil communal de Köniz, une ville de près de 40.000 habitants de la banlieue bernoise. Elle y siégera huit ans.
Sur le plan national, elle est élue au Conseil national (chambre basse) en 1999 et accède quatre ans plus tard au Conseil des Etats (chambre haute), où elle représente le canton de Berne jusqu'en 2010.
Depuis 1959, les quatre principaux partis du pays (UDC, PS, PLR et PDC) se partagent les sept postes ministériels du gouvernement selon le système dit de la "formule magique". Le président et les ministres sont élus en même temps par les Parlementaires.
Actuellement la droite populiste de l'UDC, le Parti socialiste et le Parti libéral-radical (PLR, droite) disposent de deux ministres, le septième ministère revenant au parti démocrate-chrétien (PDC, centre).
Lors des dernières élections législatives d'octobre, les Verts (gauche) ont enregistré une progression historique. Ils sont désormais le quatrième parti à la chambre basse, mais n'ont pas réussi à faire entrer de ministre au gouvernement.