On a appris, mercredi 23 septembre, la mort du chef triplement étoilé, Pierre Troisgros, à l’âge de 92 ans. Le chef Régis Marcon, depuis son restaurant de Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire, lui rend hommage.
Pierre Troisgros, légendaire chef roannais et triplement étoilé, est mort à l’âge de 92 ans. C’est la Maison Troisgros qui l’a confirmé mercredi 23 septembre. Un autre cuisinier de renom, lui aussi distingué par 3 étoiles au Guide Michelin, Régis Marcon, lui rend hommage depuis son restaurant de Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire : « Je suis forcément très triste. C’est quelqu’un qui comptait beaucoup pour moi. C’était un peu mon deuxième papa. Il a été mon parrain en 1995 quand j’ai eu le Bocuse d’or. Il m’a beaucoup aidé, beaucoup soutenu. Il restera gravé dans ma mémoire ».
Le chef de Haute-Loire, particulièrement ému, retient le souvenir d’un homme remarquable. Il explique : « Il était optimiste, très chaleureux, même dans les circonstances difficiles. Il amenait de la joie. Pierre était quelqu’un de très généreux ». Il ajoute : « Il est le symbole d’un restaurant d’excellence. Il a été reconnu mondialement avec un établissement à la campagne. Nous avons un peu le même parcours, à une époque différente ».Il amenait de la joie
Après la mort de Paul Bocuse en janvier 2018, avec le décès de Pierre Troisgros, c’est un autre grand nom de la gastronomie qui disparaît. Régis Marcon précise : « Il travaillait parfaitement les produits de son terroir. C’est une page de la gastronomie française et de Rhône-Alpes qui se tourne. Il était notre voisin, lui dans la Loire et nous en Haute-Loire. C’était une belle vitrine pour la région. Il a laissé tout un héritage. Je suis très triste. Son décès est brutal ». La Maison Troisgros, située à Roanne dans la Loire a obtenu sa première étoile en 1956, la deuxième en 1965, et la troisième en 1968.C’était une belle vitrine pour la région
Dans une publication postée sur Facebook, Régis Marcon a indiqué : "C'est un ami qui nous quitte aujourd'hui, un deuxième papa, lui qui fût mon parrain au Bocuse d'Or 95.
Il nous a toujours soutenu ici dans notre démarche à Saint-Bonnet. Pierre, je retiendrais ton sourire, ton humour, et tes messages".