Abdalmasih H., réfugié syrien à l'origine de l'attaque au couteau d'Annecy survenue le 8 juin, a été transféré du centre pénitentiaire d'Aiton, en Savoie, à un hôpital psychiatrique proche de Lyon, a-t-on appris ce mercredi 14 juin.
Le réfugié syrien qui a poignardé, jeudi 8 juin, deux adultes et quatre enfants à Annecy a été transféré du centre pénitentiaire d'Aiton, en Savoie, à l'hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron, près de Lyon, a-t-on appris mercredi 14 juin de sources proches du dossier.
Il a été transféré à "l'unité hospitalière spécialement aménagée (USHA) du Vinatier", à Bron près de Lyon, ont indiqué mercredi soir à l'AFP deux sources proches du dossier, confirmant des informations du JDD et de franceinfo.
Abdalmasih H. avait été placé dans une cellule de protection d'urgence du centre pénitentiaire d'Aiton, équipée pour prévenir les suicides. Mutique depuis son interpellation, il a été mis en examen pour "tentatives d'assassinat" et placé en détention samedi, sans que l'enquête n'ait encore permis de comprendre son geste.
Le pronostic vital des victimes n'est plus engagé
Après avoir fui son pays en guerre, Abdalmasih H. avait obtenu, fin 2013, un permis de séjour permanent en Suède où il avait obtenu l'asile, ce qui lui conférait le statut de réfugié.
Au moment du drame, il n'était "ni sous l'emprise de stupéfiants ni sous l'emprise d'alcool", selon la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis. "Aucune motivation terroriste n'apparaît à ce stade", avait-elle précisé. Des témoins l'ont seulement entendu "évoquer sa femme et sa fille et prononcer le nom de Jésus Christ" pendant l'attaque.
Abdalmasih H. avait attaqué à l'arme blanche quatre très jeunes enfants et deux adultes dans une aire de jeu située sur les bords du lac. Le pronostic vital des six blessés, pour la plupart hospitalisés en urgence absolue après l'attaque, n'est plus engagé, avait-elle indiqué samedi.