La LFP a refusé la demande du FC Annecy au sujet d'une Ligue 2 à 21 clubs lors de la saison prochaine, selon les informations du quotidien sportif L'Equipe. Le club de Haute-Savoie s'estime être la victime collatérale de la défaite sur tapis vert de Bordeaux face à Rodez après l'agression d'un joueur, lors de la 38e journée.
L'avenir s'assombrit pour le FC Annecy. Relégué en National après la défaite sur tapis vert de Bordeaux face à Rodez lors de la 38e journée, le club de Haute-Savoie espérait être maintenu en deuxième division dans un championnat à 21 clubs. Mais selon les informations du journal L'Équipe, la demande du FCA a été écartée par le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), qui s'est réuni ce mercredi.
"Nous sommes en danger et nous souhaitons vous demander votre aide et votre intervention quant à notre avenir sportif", avait écrit Ahmed Kashi, délégué UNFP (syndicat des joueurs), dans un courrier adressé lundi 26 juin à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, au président de la Fédération, Philippe Diallo, et à celui de la Ligue, Vincent Labrune.
"Vous êtes les garants de l'éthique, de l'équité et de la justice sportive et vous avez la solution qui ne pénaliserait aucune partie : la Ligue 2 à 21", contre 20 équipes actuellement, une hypothèse prévue par les règlements, assurait-il.
Les conséquences d'une Ligue 2 à 21 clubs
Selon le quotidien sportif, le conseil d'administration estime que tout a été fait dans les règles dans ce dossier. L'instance de la LFP n'aurait donc pas demandé la tenue d'une assemblée générale pour décider d'une quelconque montée ou descente.
Un championnat à 21 clubs aurait eu de nombreuses conséquences sur le déroulé de la saison : 42 journées au lieu de 38, davantage de clubs relégués en 2024, un club sans match tous les week-ends, mais aussi des droits télévisés à rééquilibrer.
La commission de discipline avait infligé une défaite sur tapis vert à Bordeaux après l'agression, par un de ses supporters, d'un joueur de Rodez durant l'ultime journée de Ligue 2. Les trois points accordés au club aveyronnais (16e) lui assuraient le maintien, devant Annecy (17e) relégué en National.
L'adjoint au maire d'Annecy en charge de la jeunesse, Guillaume Tatu, a fait part de son indignation sur les réseaux sociaux après la décision de la DNCG : "Cette décision est sportivement une honte et vient de faire très mal aux valeurs du sport. J'ai mal à mon foot", a-t-il commenté.