Fin juillet, une première chèvre a été retrouvée décapitée dans son enclos à la Maison de quartier Châtelaine-Balexert de Genève en Suisse. Quelques jours plus tard, des témoins ont découvert la même scène. Une enquête a été ouverte par la police genevoise pour tenter de retrouver le ou les auteur(s).
Le mystère reste entier à Genève, en Suisse. Depuis fin juillet, la "ville-monde" est frappée par une série d'actes barbares. En quelques jours, deux chèvres de la Maison de quartier Châtelaine-Balexert ont été retrouvées décapitées. Une enquête est en cours.
La tête retrouvée à un kilomètre du corps de la chèvre
Tout a commencé le lundi 29 juillet, aux alentours de neuf heures. Alors qu'ils arrivent sur leur lieu de travail, des responsables de la Maison de quartier et Jardin Robinson de Châtelaine-Balexert de Genève, ont fait une macabre découverte.
Au sein de l'enclos dans lequel vivent trois chèvres, le corps décapité d'une des bêtes a été retrouvé. Alertés, les services de la police cantonale de Genève ont constaté le décès de l'animal mais également la disparition de la tête.
Dans l'après-midi, les enquêteurs ont reçu un appel d'un témoin inquiet alors qu'il se baignait dans le Rhône au niveau du Pont-Sous-Terre.
"C'est un endroit très connu et prisé par les jeunes et moins jeunes venus profiter du Rhône pour la baignade", précise Aline Dard, lieutenante au service de communication et relations publiques de la police genevoise.
Le baigneur a aperçu au fond de l'eau, soit à une profondeur d'environ 2m50, quelque chose d'anormal. Après s'être muni de lunettes de bain, il a découvert la présence d'une tête de chèvre. Dépêchée sur place, la police de navigation l'a remonté à la surface afin de confirmer qu'elle appartenait à l'animal découvert un kilomètre plus loin à la Maison de quartier de Châtelaine-Balexert.
Une seconde bête décapitée une semaine plus tard
À la suite de cette découverte, une enquête a été ouverte et confiée à une enquêtrice spécialisée en maltraitance animale de la brigade équestre de la gendarmerie genevoise, en collaboration avec le Service cantonal vétérinaire.
Dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 août, une seconde bête a subi le même sort. C'est aux alentours de 7h20 que les salariés de la Maison de quartier et Jardin Robinson de Châtelaine-Balexert ont une nouvelle fois alerté la police genevoise.
"À ce jour, la tête n'a toujours pas été retrouvée", indique la lieutenante Aline Dard. L'enquête se poursuit pour déterminer les faits et retrouver le ou les individus auteur(s) de ces faits.
La police genevoise lance un appel à témoins et invite toute personne disposant d'informations à ce sujet ou ayant connaissance "de faits similaires" à contacter la brigade équestre de la gendarmerie au (+ 41) 022.427.64.70.