Les genevois vivant en France voisine sont de plus en plus nombreux. L'Etat genevois a décidé de ne plus accepter que leurs enfants soit scolarisés en Suisse. Les classes françaises se retrouvent donc surchargées. Le Pôle métropolitain du Genevois français attaque l'Etat de Genève. Une première.
26 000 genevois vivent en France voisine. Notamment en Haute-Savoie. La grande majorité de leurs enfants restent néanmoins scolarisés dans leur pays d'origine.
Tous les matins ces enfants retournent donc étudier de l'autre côté de la frontière. Mais l'Etat de Genève a décidé de ne plus les accepter.
Puisqu'ils vivent en France, ils devront êtres scolarisés en France.
Ce qui va créer de sérieux problèmes dans les années à venir pour les communes frontalières. Selon Antoine Vieillard, maire de St-Julien en Genevois, 184 enfants sont concernés à court terme.
Il va donc falloir ouvrir des classes supplémentaires. Le budget nécessaire pour les 10 années à venir pourrait s'élever à 220 millions d'euros.
Le Pôle métropolitain du Genevois français attaque donc l'Etat de Genève en justice. Pour s'opposer à une "décision unilatérale". C'est la première fois que les français saisissent ainsi le tribunal administratif genevois.
Depuis 2002, les élus du Genevois français se sont fixé pour mission de coordonner l’action et la réflexion des intercommunalités françaises françaises proches de Genève.
Elles ont à traiter, au sein des instances politiques françaises et transfrontalières, de sujets liés à l’aménagement et au développement du territoire.
Dans ce cadre, le Pôle métropolitain représente les collectivités locales françaises partenaires du Grand Genève, au même titre que la République et canton de Genève et Région de Nyon.