Face à un nouvel épisode de pollution, la préfecture de l'Isère a activé, ce lundi 24 janvier, une procédure d'information-recommandation dans le bassin Nord-Isère.
Quelques jours après d'importants épisodes de pollution dans les Alpes, la préfecture de l'Isère a déclenché, ce lundi 24 janvier, le niveau information-recommandation dans le Nord-Isère.
La qualité de l'air s'est de nouveau dégradée ces dernières 24 heures selon les prévisions émises par Atmo Auvergne Rhône-Alpes.
Dans un communiqué, la préfecture de l'Isère émet des recommandations afin de protéger la population des effets du pic de pollution et de réduire les sources d’émissions polluantes.
Il est recommandé pour les personnes sensibles et vulnérables de :
- s'éloigner des grands axes routiers aux périodes de pointe ;
- éloigner les enfants de la pollution automobile ;
- Limiter les sorties durant l’après-midi (13h-20h) ;
- Limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) en plein air, celles à l’intérieur peuvent être maintenues ;
- En cas de symptômes ou d’inquiétudes, prendre conseil auprès d'un pharmacien ou d'un médecin.
Les principales recommandations en ce qui concerne les transports et la circulation sont :
- Abaisser sa vitesse de 20km/h sur les axes supérieurs à 90km/h ;
- Abaisser sa vitesse à 70 km/h sur les voies pour lesquelles la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h ;
- Utiliser les modes de transport permettant de limiter le plus possible les émissions de polluants : vélo, transports en commun, covoiturage, etc ;
- S’abstenir de circuler avec un véhicule de norme inférieure ou égale à EURO 3 et/ou dont la date d’immatriculation est antérieure au 1er janvier 2006.
Des épisodes de pollution en Haute-Savoie
Depuis le début de l'hiver, les épisodes de pollution s'enchaînent dans les Alpes. Une vigilance rouge avait notamment duré cinq jours, mi-janvier, dans la vallée de l'Arve (Haute-Savoie).
La préfecture a même évoqué une "situation exceptionnelle". Suite à cela, près de 40 communes du Mont-Blanc ont interpellé l'Etat en demandant les fonds nécessaires à la mise en place d'une "zone à faibles émissions".