Le site grenoblois de General Electric Hydro, racheté par Alstom, est bloqué depuis le 4 octobre par ses salariés, inquiets de la suppression de 345 postes. Les élus communistes demandent à ce que le PDG soit auditionné à l'Assemblée nationale et que l'Etat prenne ses responsabilités.
Malgré la mobilisation des salariés, la direction du site grenoblois de GE Hydro-Alstom reste inflexible sur le plan social : 345 emplois seront bel et bien supprimés.
Soutien aux salariés d'EELV et du PCF
Depuis le début de la semaine, les politiques s'en sont mêlés. Arnaud Montebourg, d'abord, qui a interpellé le gouvernement, en lui demandant d'exercer son option d'achat de 20% du capital d'Alstom pour sauver le site. Il a aussi interpellé le ministre de l'Economie Bruno Lemaire sur de possibles poursuites pénales pour négligence du dossier, ce qu'il nie.Les salariés grévistes de GE ont reçu le soutien d'EELV et du PCF. Et dans un communiqué, les élus communistes interpellent le gouvernement, lui demandant de "prendre ses responsabilités". Ils pointent aussi du doigt GE, qui s'était engagé, "en 2015, à créer 1000 emplois d'ici à 2018" lors du rachat.