Gilets jaunes. Grenoble : Fin de la garde-à-vue de Julien Terrier, le leader des Gilets jaunes de l'Isère

De la Tour Perret jusqu'à la Préfecture en passant par le centre-ville et le commissariat : suivez, en temps réel, la manifestation des gilets jaunes à Grenoble ce 8 décembre. Une manifestation marquée par le placement en garde à vue de Julien Terrier, le leader isérois du mouvement. 

19 heures: L'interpellation peu après 10 heures ce matin de Julien Terrier, le leader des Gilets jaunes de l'Isère, a été l'un  des moments marquants de cette journée. Placé en garde à vue, il a été libéré ce 8 décembre, vers 17 heures. Joint ce soir par téléphone par France 3 Alpes, il a expliqué que " tout s'est bien passé". "Je ne pense pas que la justice aie grand-chose à me reprocher"  a-t-il déclaré. Il devrait assister à une assemblée générale des Gilets demain à Grenoble, pour envisager la suite du mouvement, "et mieux (nous) structurer", a t-il ajouté. Il ignore encore s'il sera ou pas, mis en examen par la justice. 

Placé en garde à vue pour "manifestation illicite et participation délictueuse à une manifestation illégale", au cours de laquelle plus d'une vingtaine d'interpellations ont eu lieu, il a expliqué :"ce phénomène est récurrent lors de tels rassemblements. Que des gens viennent avec l'envie de casser, je ne peux pas en être responsable, je
n'en suis pas l'organisateur",  


17 heures : Selon les Gilets jaunes, des heurts auraient éclaté sur le cours Alsace-Lorraine. Les forces de l'ordre auraient tiré au flashball pour contrer des "délinquants" qui essaieraient de s'en prendre à des vitrines et des magasins. Ces voyous ne seraient en aucun cas liés aux Gilets jaunes.

Dans le même temps, à la sortie de leur réunion avec le Préfet de l'Isère, les représentants des gilets jaunes ont expliqué avoir été entendus. Le représentant de l'Etat aurait "pris note" de leurs revendications, notamment concernant la demande d'une référendum. Le Préfet, et ces propos sont confirmés par ses services, a également estimé qu'il y avait de "très fortes chances" que Julien Terrier soit relâché dès ce soir. Tout en expliquant qu'il ne pouvait pas se substituer à l'autorité judiciaire. 

Contacté, le Parquet de Grenoble indique qu'il ne "fera pas de commentaire" à ce stade et confirme le maintien en garde à vue, pour l'instant, du leader des gilets jaunes de l'Isère. 

15 heures 45 : Les gilets jaunes rassemblés sur la place de Verdun, devant la Préfecture, commencent à se disperser. Beaucoup envisagent de rejoindre désormais la "Marche pour le climat". Au plus fort de leur manifestation, plus de 1.000 gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Grenoble ce samedi. 

14 heures 30 : Selon la Préfecture de l’Isère, 28 points de rassemblement sont comptabilisés partout en Isère avec, notamment, des barrages filtrants à l’entrée de Montalieu, au rond-point Les Buissières à Bourgoin-Jallieu, à Rives. A noter : la circulation des véhicules est interdite sur les bretelles de l’échangeur n°5 sur l’A43 (Heyrieux) à compter de ce jour pour une durée indéterminée. Enfin, le Préfet regrette une nouvelle fois « des incidents qui émaillent les rassemblements et qui ont donné lieu à 23 interpellations en raison de comportements dangereux ou d’incivilités graves ». Dans le détail, les interpellations ont eu lieu à Saint-Quentin-Fallavier (deux), à Rives (deux), à Voreppe (deux) et 17 à Grenoble.

14 heures 05 : Selon les constatations des journalistes de France 3 Alpes présents sur place, une délégation de quatre gilets jaunes s'apprête à être reçue en Préfecture de l'Isère. Les Gilets jaunes entendent demander au Préfet la libération des personnes interpellées depuis ce matin, dont leur leader Julien Terrier, ainsi que la tenue d'un référendum.  


13 heures 50 : Par communiqué, la Préfecture de l'Isère estime que 400 manifestants sont désormais rassemblés devant sa façade. Des manifestants "désorganisés en l'absence de leur leader", selon les services de l'Etat. En effet, Julien Terrier, l'un des organisateur du mouvement en Isère, a été interpellé et placé en garde à vue ce samedi matin (les images plus bas dans cet article). 

Dans le reste du département, peu d'actions sont visiblement organisées hormis des barrages filtrants à Montalieu, Rives et Bourgoin-Jallieu. 

13 heures 45 : La Préfecture de l'Isère confirme les chiffres qui circulaient depuis ce matin. A Grenoble, 17 personnes ont été interpellées. Deux autres l'ont été à Rives, deux également à Voreppe et deux dernières à Saint-Quentin-Fallavier soit un total de 23 interpellations sur l'ensemble du département. 

En ville, d'importantes précautions ont été prises par les agences bancaires et par certains commerçants qui, par prudence, gardent leurs rideaux métalliques à moitié fermés. Mais, pour l'heure, aucune dégradation n'est à déplorer à Grenoble. La manifestation se fait sans violence. 


13 heures 30 : Les façades des banques de Grenoble, ici sur le cours Berriat, ont été très protégées en vue de la manifestation de ce samedi. Pour l'instant, aucune dégradation importante n'a été constatée à Grenoble. Selon des journalistes de France 3 Alpes, les gilets jaunes ont même stoppé des graffeurs et casseurs avant qu'ils ne passent à l'action. 


13 heures : Les manifestants, toujours au nombre de plusieurs centaines, sont désormais revenus aux abords de la Préfecture de l'Isère comme en début de matinée. L'ambiance est désormais très calme. 


12 heures 40 : Contacté par France 3 Alpes, l'Hôtel de Police de Grenoble confirme à l'instant que Julien Terrier a bien été placé en garde à vue pour "manifestation illicite et participation délictueuse à une manifestation illégale". 

12 heures 15 : En vidéo, les images fortes de la matinée d'action des gilets jaunes à Grenoble 

12 heures 10 : Les gilets jaunes évoluent désormais sur le Cours Jean-Jaurès, à l'une des entrées de la ville de Grenoble.


11 heures 55 : Les gilets jaunes se dirigent maintenant vers la Banque de France, boulevard Edouard Rey 


11 heures 45 INFO FRANCE 3 ALPES : En images, l'interpellation de Julien Terrier, le leader des Gilets jaunes en Isère 


11 heures 40 : Après être restés plusieurs minutes devant l'Hôtel de Police, les Gilets jaunes se dirigent maintenant vers la place Félix-Poulat, en plein centre piéton et commercial de Grenoble. Ils sont passés également par la Maison du tourisme et défilent donc dans les principales artères du centre-ville. Les manifestants seraient désormais au moins 600 à déambuler dans les rues de la ville. Les commerces ferment tous leurs portes, les uns après les autres à l'image des Galeries Lafayette. 


11 heures 30 : Selon des journalistes de France 3 Alpes, les manifestants sont désormais devant l'Hôtel de Police de Grenoble. Plusieurs jets de pavés ont été constatés. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Il y aurait désormais entre 500 et 1000 manifestants présents sur place, encadrés par les policiers de la sécurité publique et par des gendarmes mobiles. Les Gilets jaunes se sont dirigés vers le Commissariat aux cris de "libérez Julien Terrier". 


11 heures 20 : Contactée par France 3 Alpes, la Préfecture de l'Isère confirme l'interpellation de Julien Terrier. Le leader des Gilets jaunes en Isère a été placé en garde à vue pour organisation d'une manifestation non déclarée et illégale. Au total, 18 personnes ont été interpellées. Selon la Préfecture, les policiers ont notamment retrouvé, sur plusieurs manifestants "très équipés", des objets destinés à en découdre. Un couteau a notamment été confisqué.

10 heures 15 : Le climat s'est brusquement tendu au pied de la Tour Perret, quand les forces de l'ordre ont interpellé Julien Terrier, l'un des porte-parole des Gilets jaunes de l'Isère, nous indique notre équipe sur place. Pour des raisons pour l'instant inconnues, les policiers lui ont demandé de les suivre.
 
9 heures : Aucun tram ni bus ne circule ce matin en centre-Ville. Le réseau de transport grenoblois  a pris cette décision en raison de la manifestation des Gilets jaunes prévue à 9 heures, et de la marche pour le climat prévue à 14 heures à Grenoble. 

Par précaution, certains commerces mais aussi certains musées (celui de l'Evêché de Grenoble, ou le Musée archéologique Saint-Laurent) ont préféré fermer leurs portes toutes la journée. Hier, plusieurs banques, cours Berriat, au plus fort des échauffourées avec les lycéens; ont décidé de se calfeutrer en faisant appliquer des panneaux de contreplaqué sur leurs vitrines et leurs distributeurs.

Des barrages filtrants ont été mis en place par les forces de l'ordre, alors que près de 200 manifestants se sont rassemblés au pied de la Tour Perret.
 

 
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