Piqûres lors de soirées à Grenoble : aucune trace de drogue trouvée dans les analyses, une nouvelle plainte déposée

Une quatorzième plainte a été déposée vendredi dans l'affaire des piqûres. Les victimes affirment avoir été piqués à leur insu lors de soirées festives à Grenoble et ses environs. Les résultats de sept nouvelles analyses se sont révélés négatifs.

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Tandis que le phénomène des piqûres en boîte de nuit sème la panique dans plusieurs grandes villes de France, l'enquête ouverte par le parquet de Grenoble se poursuit. Quatorze plaintes ont été déposées pour des faits survenus dans des boîtes de nuit et lieux festifs de la métropole, dont une nouvelle vendredi 29 avril, annonce le procureur de la République de Grenoble.

Cette dernière a été déposée à la gendarmerie de Seyssinet-Pariset "pour des faits commis à Grenoble à la Belle électrique le 27 mars", indique Eric Vaillant. Elle va être versée à l'une des enquêtes ouvertes par le parquet, confiée la Sûreté départementale de l'Isère, pour "administration de substance nuisible".

Les plaignants affirment avoir été piqués par une seringue à leur insu au cours de soirées festives. A l'exception de la dernière plainte, l'ensemble des faits rapportés se sont produits entre le 14 et le 17 avril dans quatre discothèques et deux salles de concert de Grenoble et ses environs.

Deux enquêtes sont en cours dont l'une menée par la police et l'autre par les gendarmes de la compagnie de Meylan, saisie de deux plaintes pour des faits commis dans une boite de nuit de Saint-Martin-d'Uriage.

Toutes les analyses négatives

Le parquet de Grenoble a reçu vendredi les analyses toxicologiques de sept plaignants, réalisées pour rechercher d'éventuelles traces de drogue. Les résultats sont "encore tous négatifs au GHB comme à d'autres produits sauf pour un plaignant pour lequel des traces de cannabis ont été trouvées", fait savoir le procureur.

Trois analyses avaient déjà été réalisées, leur résultat était également négatif. Déceler la présence de ces substances peut s'avérer difficile, le GHB étant détectable seulement quelques heures après son absorption. Aucun suspect n'a encore été interpellé. "Policiers et gendarmes poursuivent activement leurs investigations sous la direction du parquet", indiquait mercredi M. Vaillant.

Depuis le début du mois, au moins une soixantaine de faits ont été recensés en France. Quinze enquêtes ont été ouvertes à Rennes, dans l'Hérault, la Loire, en Haute-Garonne ou encore en Isère.

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