Le personnel soignant de l'Ehpad Omeris situé à Lyon dans le quartier de la Part-Dieu était en grève depuis deux jours. Ce mercredi 2 février, un accord a été trouvé avec la direction.
La moitié des salariés de l'Ehpad Omeris à Lyon était en grève depuis ce lundi 31 janvier. Outre le manque de personnels par rapport au nombre de résidents, les salariés s'étaient vus refuser, pour la troisième année consécutive, une augmentation de salaire. Après deux jours de grève, un accord a été trouvé avec leur direction.
" Nous sommes heureux d’avoir trouvé un terrain d'entente avec nos salariés, nous confie Christophe Moniod, directeur de la résidence. Les négociations ont été sereines et constructives. Cela nous a permis de trouver rapidement un terrain d’entente qui réponde aux attentes des salariés, mais aussi à notre capacité de pouvoir y répondre''.
Les salariés de l'Ehpad Omeris situé dans le quartier de la Part-Dieu s'étaient mis en grève au débotté ce début de semaine. Le directeur avait été surpris de ce mouvement social. ''On a été pris au dépourvu, avait alors déclaré Christophe Moniod, directeur de la résidence. J'ai été prévenu ce matin à 7h15 par la cadre de santé''.
L'établissement compte une soixantaine de salariés, dont 50 aides-soignants ou agents de service hospitalier. Près de la moitié des salariés a débrayé. Les grévistes avait manifesté devant la structure pour réclamer un assouplissement de la prime d'assiduité "très compliquée à avoir", selon un syndicaliste.
Ils dénonçaient également une gestion des ressources humaines et de management "défaillante''. La résidence a connu quatre directeurs en six ans.
Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est le refus d'une augmentation salariale lors de la dernière négociation annuelle obligatoire.
''Des solutions concrètes permettront ainsi d’avoir des avancées notables sur les conditions de travail, poursuit le directeur. Nous avons travaillé avec les représentants du personnel sur 3 primes : une prime d’assiduité dont le mécanisme pour l'obtenir est simplifié et permettra aux salariés d'être moins pénalisés en cas d'absence. Une prime d’activité pour nous inciter tous à fournir le meilleur service à nos résidents. Et enfin une prime de fidélisation : le marché de l’emploi dans notre profession est tendu et notre objectif est de fidéliser nos salariés''.
