Le traditionnel défilé du 1er mai s'est teinté de jaune ce mercredi. Syndicats et gilets jaunes ont marché ensemble, notamment à Dijon et Auxerre.
Qui dit 1er mai, dit traditionnel défilé. À 10h30 à Dijon, plusieurs centaines de personnes sont place Wilson au départ de la manifestation ce mercredi. Dans le cortège, des entités syndicales comme la CGT ou encore le syndicat SUD mais également des partis politiques comme Europe Écologie Les Verts ou encore le Parti communiste français.
Des gilets jaunes se sont également joints au rassemblement Les manifestants ont choisi de se réunir dans une convergence de lutte, malgré des divergences d'opinion. "Il y a d'abord une forme d'unité, de façade peut-être. Sachant que les gilets jaunes sont peut-être le ferment d'une nouvelle dynamique qui va aboutir j'espère", explique Bruno, un gilet jaune. "Toute cette convergence fera qu'on pourra lutter contre un système et pas simplement contre un seul homme ou un gouvernement", ajoute Gabrielle, elle-aussi vêtue de jaune.
1 500 personnes à Dijon
Tout le monde n'est pas présent place Wilson. La CFDT a choisi de rassembler ses membres au lac Kir. Le symbole que tout ne va pas dans le même sens dans cette mobilisation, qui a tout de même des allures de 25e épisode de mobilisation de gilets jaunes. Le cortège s'ébranle et rejoint la place de la République, où environ 1 500 personnes sont massées. Moitié syndicats, moitié gilets jaunes, sans débordement. L'an dernier, un millier de personnes avait défilé à Dijon./regions/2020/06/09/5edf7cd67549d_12_off_d_fil_auxerre-00_00_02_01-4213959.jpg)
Ailleurs dans la région, on compte au moins 2 500 manifestants à Besançon ou encore 500 à Auxerre avec une trentaine de gilets jaunes. C'est le cas notamment d'Adeline, qui n'avait jamais défilé pour le 1er-Mai. Ancienne aide-soignante, en invalidité depuis trois, Adeline a occupé les ronds-points dès le début du mouvement. Pour elle, ce 1er-Mai ressemble à un samedi de mobilisation. Elle a choisi de rester à Auxerre mais aurait préféré manifester à Paris. Écoutez son témoignage.
