La forêt n'est pas menacée. Pas davantage surexploitée. Au contraire. Elle ne l'est pas assez. Explication d'un paradoxe Français, à l'occasion du congrès national des communes forestières. Il se tient en Haute-Saône.
Le parfum des résineux dans le haut, celui des feuillus dans le bas. Et à tous les étages, une merveille naturelle de la Franche-Comté. Troisième place sur le podium des régions Françaises les plus boisées. Mais les retombées économiques sont-elles à la hauteur ?
Selon la Fédération des communes forestières (COFOR), les arbres n'enrichissent pas assez notre pays. Et de citer un exemple ; celui du chêne. Plus de la moitié des chênes coupés partent vers les pays asiatiques. Pour revenir sous forme de planches, de parquets ou de meubles. Le prix de la transformation et de la revente échappent donc aux entreprises de l'hexagone.
Autre sujet de préoccupation. En pleine crise, il est bon pour les communes de pouvoir compter sur autre chose que les impôts. Sur la vente du bois par exemple. En Haute-Saône, cette vente représente en moyenne un tiers des recettes des communes forestières. Mais les rentrées sont en baisse. Pas assez de ventes, pas assez de coupes.
L'économie du bois sera au centre des débats, à Port-sur-Saône, en Haute-Saône, jusqu'à samedi.