30 000 euros de rançon. Pas un mot à la police. Sinon, on tue votre chien. C'est un mauvais polar qui vient de s'achever par la condamnation d'un habitant du Haut-Doubs.
"30.000 euros ou Kiki couic!" : Voilà le message reçu par une habitante de La Longeville, dans le Doubs. Une demande de rançon après la disparition de son yorkshire, au début de l'année. Vendredi, le "kidnappeur" a été condamné.
L'histoire commence en mars 2012. Un ouvrier frontalier apprend que le chien de sa voisine a disparu. Il imagine alors de se faire passer pour celui qui a kidnappé l'animal. Il demande une rançon. La propriétaire de l'animal ne cède pas à la menace : Elle appelle la gendarmerie. L'homme est interpellé au moment où il tente de récupérer l'argent réclamé.
Devant le tribunal, il conteste avoir kidnappé le chien. Les perquisitions à son domicile n'avaient d'ailleurs rien donné. Le chien était revenu sain et sauf quelques jours plus tard. Pas chien, le tribunal a bien voulu croire à la mauvaise plaisanterie. Mais il a retenu la tentative d'extorsion d'argent : Trois mois de prison avec sursis et 500 euros pour préjudice moral.