Pour éviter des licenciements, la direction va recourir à des périodes de chômage partiel sur le site de fabrication de tubes sans soudure.
L'usine Valti est une fiilale du groupe Vallourec à Montbard. Elle produit des tubes sans soudure (éléments de roulements à bille)
Ses effectifs sont de 350 personnes.
La période de fin d’année est synonyme de ralentissement de la production chez les constructeurs automobiles, cela se traduit par un déstockage important de leurs véhicules construits. Par conséquent les équipementiers et sous-traitants industriels subissent directement ce ralentissement.
Chômage partiel envisagé
Déjà en 2009, le site avait eu recours à ce système. La demande est en cours, l'Etat indemniserait les jours chômés à hauteur de 60%. Pour l'instant, ce sont les "prises de compteur" qui sont effectuées : les salariés bénéficiant d'un compte épargne-temps ou de jours de RTT sont invités à les poser ce vendredi 19 octobre 2012. La semaine dernière aussi, les salariés étaient invités à faire de même le vendredi 12 octobre. Cela concerne les trois-quarts des effectifs.
Un avenir incertain
Joint par téléphone, Pascal Lévy, secrétaire général des métaux à à Montbard (CGT), explique que l'activité est cyclique, et que la période de fin d'année est toujours réduite. Néanmoins, après chaque comité de groupe se réunissant début Octobre, un CE extraordinaire est suivi d'annonces peu réjouissantes pour les entreprises de Montbard. Et d'après lui, les élus ont peu de possibilité de saisir les responsables locaux, les décisions étant prises au niveau du groupe.
Un CE extraordinaire est prévu mardi 23 octobre, où les élus souhaitent connaître l'activité du site prévue dans les mois à venir. Ils émettent de fortes craintes sur l'emploi.
Entre novembre et décembre, la direction prévoit entre 10 et 17 jours de chômage partiel. La dernière semaine de décembre, l'usine ferme, hormis les services administratifs.
Nouvel outil de production en 2010
En octobre 2010, le site se dotait d'un nouveau four à induction, afin de fabriquer des produits plus haut de gamme, en améliorant la dureté de l'acier. A l'époque, 30 intérimaires supplémentaires venaient renforcer les effectifs