Une délégation des syndicats du groupe pharmaceutique Sanofi doit être reçue à l'Elysée mardi 27 novembre 2012. Ils demandent le retrait du plan de restructuration qui vise notamment le site de Quetigny, en Côte d'Or.
La délégation sera reçue à 18h par des conseillers du président de la République et du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Pour augmenter la pression, les syndicats appellent à un rassemblement dès 13h devant le siège parisien de Sanofi, ainsi que sur l'ensemble des sites du groupe pharmaceutique. "Nous espérons convaincre les pouvoirs publics de bouger", disent-ils. "Nous sommes toujours dans l'attente de précisions sur les suppressions de postes, c'est le vague absolu, mais d'ores et déjà nous savons que les chiffres avancés par la direction sont sous-estimés."Le site de Quetigny dans l'agglomération dijonnaise sera concerné par cette réorganisation. Selon les syndicats, une douzaine de postes pourraient être supprimés au niveau des fonctions support (paie, comptabilité, achats ...). Cela pourrait se traduire par des reclassements sur Paris ou Lyon. Dans d'autres cas, une partie des salariés dont le poste est supprimé resterait à Quetigny, mais serait amenée à changer de métier.
Les installations de Quetigny fournissent principalement des comprimés, des capsules, des pâtes et des injectables (ampoules et flacons aseptiques). De récents investissements ont contribué à améliorer les capacités de production d’ampoules. Au total, le site fabrique 100 millions de boîtes de médicaments par an, dont 64% sont exportées.