Une partie du personnel a cessé le travail ce mercredi 3 octobre 2012
Des débrayages d'une heure ont été organisés à la mi-journée à l'appel de la CGT et de la CFDT. Les salariés protestent contre un projet de réorganisation de l'entreprise pharmaceutique, qui menace de nombreux emplois au niveau local et national.
Environ un millier de salariés du groupe français Sanofi ont défilé mercredi 3 octobre 2012 dans les rues de Paris. Par ailleurs, des débrayages ont eu lieu sur les différents sites du groupe, comme à Quetigny. Le groupe pharmaceutique emploie environ 400 personnes sur ce site de Côte d'Or.
Un document de travail confidentiel de la direction évoque le chiffre de 914 suppressions de postes possibles d'ici à 2015. Christian Lajoux, président de Sanofi France, indique que "le projet à l'horizon 2015 est une réponse indispensable pour assurer la pérennité des activités en France". Il assure dans un communiqué "qu'il n'y aura pas de licenciements secs".
Pour leur part, les salariés jugent cette restructuration particulièrement injuste, dans un groupe dont le résultat net a atteint près de 9 milliards l'an dernier.
Le site de Toulouse apparaît particulièrement menacé.
Le site de Quetigny n'est pas épargné
Le site de Quetigny serait également touché : une douzaine de postes pourraient être supprimés au niveau des fonctions support (paie, comptabilité, achats ...). Cela pourrait se traduire par des reclassements sur Paris ou Lyon. Dans d'autres cas, une partie des salariés dont le poste est supprimé resterait à Quetigny, mais serait amenée à changer de métier.
Les salariés devraient en savoir un peu plus très bientôt. En effet, des Comités Centraux d'Entreprise (CCE) sont prévus jeudi 11 octobre pour au moins quatre branches du groupe, dont la Recherche. Pour le site de Quetigny, le prochain CE aura lieu le vendredi 12 octobre.
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