Mittal : Hollande soutient Arnaud Montebourg

"Nous ne voulons plus de Mittal en France", avait déclaré le ministre du Redressement productif. Aussitôt, le groupe indien avait mis dans la balance ses 20 000 salariés en France.

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C'est dans ce contexte que le président François Hollande a eu "une discussion franche et ferme" avec le PDG d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal mardi 27 novembre 2012. C'est ce que la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a déclaré devant la presse lors de son compte-rendu du Conseil des ministres mercredi 28 novembre. La "préoccupation essentielle (du gouvernement) aujourd'hui est l'avenir des emplois" à Florange. La balle est dans le camp d'ArcelorMittal qui doit nous apporter des garanties d'ici vendredi pour la pérennité de ces emplois", a-t-elle enchaîné, précisant que "concrètement, les discussions doivent se poursuivre jusqu'à vendredi".

Interrogée sur les déclarations musclées d'Arnaud Montebourg à l'égard de la famille Mittal, elle a estimé que "c'est le rôle du ministre du Redressement productif de faire entendre un discours fort sur la volonté politique de réindustrialiser ce pays et de tout mettre en oeuvre pour le faire".

Comme on lui demandait si le gouvernement exprimait des regrets pour ces déclarations, elle a indiqué que cela n'était "aucunement" le cas. "Pas pour ce qui me concerne et je n'ai entendu ni le président de la République ni le Premier ministre exprimer la moindre réserve sur ce sujet", a-t-elle insisté. Najat Vallaud-Belkacem a salué au contraire "l'énergie que le ministre Arnaud Montebourg consacre à stimuler des offres de reprises sur plusieurs dossiers, pas simplement celui-là". "Nous ne voulons plus de Mittal en France", avait déclaré Arnaud Montebourg avant d'atténuer quelque peu ses propos, déclenchant les protestations de la famille Mittal.

Le député UMP Henri Guaino, le président du MoDem, François Bayrou, ou le coprésident du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, ont soutenu l'idée d'une nationalisation. Quarante députés PS, dont la députée de la 4e de circonscription de Saône-et-Loire Cécile Untermaïer, ont signé un appel de soutien à la proposition Montebourg. D'autres, d'accord sur le fond, regrettent cependant le ton virulent employé par le ministre face à la direction d'ArcelorMittal.
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