Nouvelles hausses des péages autoroutiers en 2013

Les tarifs des péages autoroutiers vont augmenter de 1,18% à 2,29% l'an prochain, a annoncé le ministère des Transports. La Bourgogne, qui est très bien pourvue en infrastructures autoroutières, est particulièrement concernée.

La Bourgogne est desservie par un réseau dense d’autoroutes : A6, A19, A31, A36, A39, A40, A406, A77. Cela représente environ 661 km d'autoroutes, soit 6.4 % du réseau national.

La société APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) qui gère les autoroutes bourguignonnes appliquera une hausse de 1,94% pour les voitures. Depuis 2009, le tarif moyen sur les autoroutes bourguignonnes n'a cessé d'augmenter. Il était de 6, 92 euros en 2009, 6,96 euros en 2010, 7,11 euros en 2011 et 7,30 euros en 2012.




Reportage de Renaud Gardette et Daniel Waxin

Pour les autres sociétés autoroutières, les hausses seront les suivantes :

  • les Autoroutes du Sud de la France (ASF) : 2,24%
  • Escota (réseau d'autoroutes Estérel, Côte d'Azur, Provence et Alpes) : 1,74%
  • Area (société des autoroutes Rhône-Alpes) : 1,94%
  • Sanef (Nord et Est) : 1,71%
  • SAPN (Paris-Normandie) : 2,29%
  • SAPN A14 : 1,18%
  • Cofiroute (centre-ouest) : 1,92%.

Le Parisien, qui a donné l'information mercredi 5 décembre 2012, souligne que cela porte à 11% la progression en cinq ans. Les hausses sont calculées en fonction de l'inflation et des contrats de plan passés avec l'Etat, qui fixent pour plusieurs années le montant des investissements prévus sur le réseau.

Cette hausse intervient alors qu'un bras de fer oppose depuis 2010 le département de Saône-et-Loire à la société Eiffarie. Celle-ci veut acheter de force les titres d'APRR qui appartiennent à l'assemblée départementale. Arnaud Montebourg, à l'époque où il présidait le conseil général Saône-et-Loire, avait déposé un recours. "Nous sommes les seuls actionnaires à dire "nous refusons les dividendes, nous préférons des non-augmentations de péages". Mais, le 29 novembre dernier la cour d'appel de Paris a rejeté le recours déposé par l'actuel ministre du Redressement productif. Cependant, Rémi Chaintron, l'actuel président du conseil général de Saône-et-Loire, n'entend pas baisser les bras. "Le Département conteste les termes d’un arrêt basé sur des fondements discutables. Le conseil général, soucieux de préserver les intérêts des contribuables, entend se pourvoir en cassation", a-t-il déclaré.
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