Selon l'Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF), Dijon fait partie des 13 grandes communes qui sont prêtes à s'engager.
Parmi les 46 villes adhérentes à l'association, 13 ont donc déjà fait savoir qu'elles sont prêtes à mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires en primaire à la rentrée de septembre 2013.
Dijon fait donc partie de ces collectivités, après l'annonce des aides financières faite par le Premier Ministre.
L'AMGVF se félicite d'ailleurs de l'appui financier qui avait été demandé par les communes dans le contexte de baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales.
Pour pouvoir organiser la semaine de 4,5 jours et continuer à accueillir les enfants, les villes participantes seront donc dotées de 50 euros par élève, ou 90 euros dans les zones en difficulté, lesquelles recevront encore 45 euros par élève en 2014.
Les communes qui attendront 2014 pour rétablir la semaine de 4,5 jours devront demander une dérogation et ne pourront pas bénéficier de l'aide forfaitaire
On note ici un durcissement par rapport aux propos tenus par François Hollande devant les maires le 20 novembre dernier, qui avait apaisé leurs inquiétudes en leur disant que la réforme s'étalerait sur deux ans. Sur deux ans, certes, mais sans aide forfaitaire, donc.
Ces aides seront destinées au surcoût occasionné par les activités périscolaires, au ramassage scolaire ou encore à la cantine...
A noter que les rythmes scolaires ne figureront pas dans la grande loi sur la refondation de l'école, mais feront l'objet d'un décret.
Les communes ont jusqu'aux alentours du 1er mars prochain pour indiquer si elles choisissent de passer à la semaine de 4,5 jours en 2013 ou 2014.
Outre Dijon, les 12 autres grandes villes déjà candidates sont Angers (PS), Aubervilliers (PS), Bourges (centriste), Brest (PS), Grenoble (PS), Montreuil (EELV), Nantes (PS), Rennes (PS), Rouen (PS), Saint-Denis (PCF), Strasbourg (PS) et Toulouse (PS).