Paray-le-Monial : la fin de la clinique de la Roseraie

Près de 4 mois après l'annonce de la fermeture de l'établissement de Saône-et-Loire, une 7e et ultime réunion a eu lieu mardi 19 février 2013. Les représentants du personnel ont signé le document qui définit les modalités du plan social.

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Le 26 octobre dernier, les 65 salariés et les 30 médecins de la clinique de La Roseraie à Paray-le-Monial avaient appris que leur établissement allait fermer. Ce jour-là, l'Agence régionale de santé (ARS) a rejeté la demande de renouvellement de l'autorisation de chirurgie de la clinique.

A l'époque, l'ARS a justifié sa décision en rappelant que le schéma régional d'organisation des soins de Bourgogne prévoit de "mettre en place un seul plateau de chirurgie" à Paray-le-Monial. La cohabitation d'un hôpital public et d'une clinique dans un bassin de population de 80.000 habitants "n'est pas suffisant pour deux plateaux de chirurgie. Les blocs ne tournent pas au maximum et les deux établissements sont en difficulté financière", a déclaré  Didier Jaffre, directeur de l'offre de soins à l'ARS de Bourgogne. Les tentatives de rapprochement public-privé n'ayant pas abouti, l'ARS a donc tranché en faveur du centre hospitalier. "L'hôpital a déjà l'autorisation de maternité; donc il n'était pas envisageable de lui retirer l'autorisation chirurgicale en raison des urgences obstétriques", a précisé M. Jaffre.

Recours en justice, manifestations, pétitions, occupation des locaux…Les salariés de La Roseraie et la direction de la clinique se sont battus jusqu'au bout pour sauver leur outil de travail. Mais, cette fois, c'est bien fini. Ce mardi 19 février, la réunion concernant le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a scellé le sort de l'établissement privé. Les représentants du personnel se sentent "écœurés face au gâchis que représente cette fermeture". Mais, ils se disent malgré tout satisfaits des dispositions du PSE.




Les grandes lignes de ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui coûtera 3 millions d'euros au groupe Vitalia, prévoient :

  • la création d'un cabinet de reclassement pour aider les salariés à retrouver un emploi ou les accompagner dans un projet de création d'entreprise.
  •  
  • la possibilité de reclassement dans un autre établissement du groupe avec des aides à la mobilité
  •  
  • outre des indemnités conventionnelles de licenciement, les salariés recevront une prime supra légale "conséquente" selon la direction.

Les salariés de la clinique de La Roseraie ont maintenant 10 jours pour choisir d'intégrer ou non la cellule de reclassement. Les lettres de licenciement seront expédiées en début de semaine prochaine avec une date d'effet au jeudi 28 février prochain.
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