François Rebsamen, président (PS) du Grand Dijon et Jean-Louis Fousseret, président (PS) du Grand Besançon, l'ont annoncé ce 13 mars au marché international des professionnels de l'immobilier (Mipim) à Cannes.
Les deux édiles ont expliqué leurs motivations : «Nos deux capitales régionales avaient tendance à s'opposer par le passé. Aujourd'hui, nous avons mieux à faire. Notre alliance nous permettra d'atteindre une taille critique à l'échelle européenne, entre Paris, Lyon et Strasbourg.» Les deux agglomérations, distantes de 20 minutes en TGV, entendent promouvoir leur accessibilité, leur qualité de vie et leurs atouts économiques complémentaires (microtechniques et nanotechnologies pour Besançon, agroalimentaire et santé pour Dijon).Il faut dire que les deux capitales régionales collaborent déjà étroitement. C'est le cas des deux CHU ou encore des universités de Bourgogne et de Franche-Comté qui ont déjà fondé un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres). Le futur pôle métropolitain comptera 685 000 habitants, 56 000 étudiants, 5 pôles de compétitivité et 650 hectares de zones d'activités économiques.