Fermeture de l'usine TRW de Dijon: les négociations débutent

Ce mardi 26 mars 2013, le plan de sauvegarde de l'emploi commence à être négocié par les dirigeants et les syndicats de l'usine TRW, implantée à Dijon-Longvic. 148 emplois sont en jeu.

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C'est aujourd'hui que démarrent les négociations du PSE à l'usine TRW de Dijon-Longvic à l'occasion d'un comité central extraordinaire. L'équipementier automobile a annoncé, la semaine dernière, sa volonté de fermer rapidement l'usine côte-d'orienne. Cela pourrait intervenir en septembre au plus tard. Le site emploie 148 salariés. Ils fabriquent des valves électriques pour des directions automobiles.

La groupe américain TRW Automotive évoque un manque de rentabilité du site. Il justifie cette décision par une stratégie visant à sauvegarder la compétitivité de sa division européenne de systèmes de direction en concentrant la production sur un plus petit nombre de sites. Or, l'usine de Longvic est d'une taille trop limitée pour accueillir la fabrication d'autres implantations du groupe. Selon les syndicats, TRW prévoirait de supprimer 850 postes en Europe de l'Ouest d'ici cet été pour produire en Italie, en Pologne ou encore en République Tchèque.

Les personnels s'inquiétaient déjà depuis plusieurs mois. Ils constataient que des postes de direction n'étaient pas pourvus par des CDI. Ils voyaient également des nouvelles machines étaient livrées à d'autres usines du groupe. Mais ils n'imaginaient pas que leur site serait supprimé. Ils espèrent maintenant négocier au mieux le plan de reclassement et les primes de licenciement.

Le groupe TRW et ses filiales emploient environ 65.000 personnes à travers le monde. Il a affiché en 2012 un chiffre d'affaires de 16,4 milliards de dollars, soit une rentabilité de 7%. 

Le reportage de Tiphaine Pfeiffer et Jean-Louis Saintain diffusé le 20 mars 2013 avec:
  • José Solano, délégué syndical CFE-CGC
  • Emmanuel Guinchard, secrétaire au CE de TRW Longvic et représentant Comité européen
  • Christophe Depierre, délégué syndical CGT TRW



La réaction de Christophe Depierre, délégué CGT de TRW Longvic, au début des négociations sur le PSE:

 

 

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