L'information est donnée par le quotidien Le Parisien mardi 16 avril 2013. Dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes qui ont servi à ligoter l’enfant, retrouvé noyé dans les Vosges. Mais, il reste à les identifier…29 ans après les faits.
Le quotidien parle d'une avancée décisive dans cette affaire de meurtre d'enfant. Cette nouvelle analyse a été ordonnée par la chambre de l’instruction de Dijon en septembre dernier, à la demande des parents du garçonnet.Un laboratoire bordelais dirigé par le professeur Christian Doutremepuich a utilisé "les techniques les plus récentes" (extractions chimiques d’ADN et microdissection au laser) pour analyser les vêtements de la petite victime. L'anorak, le pantalon, le bonnet, les chaussettes et les chaussures ont été minitieusement analysés. Mais, c'est sur les cordelettes que "de nouveaux profils ADN auraient été mis au jour", dit Le Parisien.
Encore faut-il maintenant identifier ces ADN, car ces scellés ont été souvent manipulés depuis plus d'un quart de siècle. Ces traces ADN sont peut-être tout simplement celles d'un magistrat ou d'un enquêteur. Mais, Thierry Moser, l'avocat des parents du petit Grégory Villemin reste optimiste : "Nous attendons les résultats avec impatience et espoir", dit-il.
Reportage de François Latour avec :
- Maître Gérard Welzer, avocat de la famille Laroche
- Jean-Marie Beney, procureur général de Dijon interviewé le 20 octobre 2010