La justice a autorisé 2 nouvelles recherches d'ADN mercredi 26 septembre 2012
28 ans plus tard, il reste encore un espoir de retrouver le meurtrier du petit Grégory Villemin, assassiné en octobre 1984 dans les Vosges.
Le procureur général Jean-Marie Beney a décidé de faire procéder à de nouvelles expertises sur les chaussures et les vêtements de l'enfant, suite à la demande des parents de Grégory.
"La cour a fait droit à la demande des parents soutenue par le ministère public concernant des expertises complémentaires au fins de recherche de cellules ADN sur les vêtements" de Grégory, ainsi que sur "les chaussures", a déclaré le procureur général au cours d'une conférence de presse.
"Les expertises vont être lancées assez rapidement, dans les semaines qui viennent", a précisé le haut magistrat. Il s'agit d'opérations "assez longues et complexes", a-t-il souligné. "La technique de microdissection laser sera probablement utilisée", mais la cour ne l'a pas spécifié dans son arrêt.
Deux autres demandes rejetées
La cour a rejeté deux autres demandes : l'une concernait la comparaison de courriers du "corbeau" à des cahiers de l'époque, par "l'analyse du papier". La seconde portait sur "des vérifications d'ADN" sur les "timbres d'enveloppes de lettres anonymes envoyées à l'époque".
Conformément aux réquisitions du parquet général, ces deux demandes ont été jugées "aléatoires". Car "à supposer qu'elles donnent un résultat positif, il serait assez loin d'un élément déterminant pour la manifestation de la vérité", a déclaré M. Beney. Toutefois, "la cour n'a pas fermé la porte complètement", a-t-il dit.
Le 20 octobre 2010, la justice avait ordonné six nouvelles analyses, à la demande des parents de Grégory, quatre ans, retrouvé noyé pieds et mains liés dans la Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984, afin d'aller au bout de ce qui est techniquement possible grâce aux progrès de la science. Mais, cinq d'entre elles, portant sur la recherche d'ADN, n'avaient rien donné. |