Le portique de détection de radioactivité s'est déclenché le mardi 4 juin 2013, au centre de traitement de Torcy en Saône-et-Loire. Cette alerte a été provoquée par une tête de paratonnerre, dont la provenance est inconnue. La pièce a été mise en sécurité.
Selon le communiqué publié le 11 juin par la préfecture de Sâone-et-Loire, le portique s'est déclenché lors de l'entrée d'une benne à ordure au centre de traitement de Torcy le 4 juin 2013.
Une enquête a rapidement permis de conclure que ce déclenchement a été provoqué par "une tête de paratonnerre, dont on ne connaît pas la provenance et qui a fait l'objet d'un démontage par une personne non identifiée."
Conformément à la réglementation, le centre de traitement de Torcy a aussitôt mis en sécurité le véhicule et son chargement. Le service d'incendie et de secours est intervenu le jour même, puis a réalisé un nouveau contrôle radiologique le 6 juin, constatant "qu'il n'y avait pas de décroissance de l'activité de la source présente dans le chargement."
Les sources radioactives, des pastilles en céramique, "proviennent bien du paratonnerre, qui contient du radium 226. Elles ont été mises en sécurité dans l'attente d'une évacuation vers un centre spécialisé de stockage de l'Andra."
La préfecture précise enfin qu'une "reconstitution du cheminement de la benne à ordure permettra éventuellement de retrouver l'origine de ce paratonnerre et le, ou les intervenants, qui auraient pu participer à son démontage."
L'ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire rappelle que les déposes de paratonnerres doivent être réalisées par des entreprises spécialisées.
Elle estime qu'il existe encore 40 000 paratonnerres radioactifs en France. Leur commercialisation est interdite depuis 1987.