"Pourquoi je n'ai pas plus écouté en cours d'anglais ? Pourquoi je ne suis pas parti faire fille au paire à Leeds adolescent ? Pourquoi est-ce qu'on n'a pas gagné à Trafalgar ?. Voilà les questions que se pose le journaliste se rendant compte qu'il va devoir interviewer des rockers en anglais.
Pas n'importe quels anglais au fait. Juste les auteurs d'" An Awsome Wave", considéré comme un des meilleurs premiers albums de pop britannique depuis bien longtemps. Under Pressure comme dirait Bowie.
17h. C'était l'horaire fixé pour l'interview.
17h. C'est l'heure à laquelle ils sont arrivé pour l'interview.
Alors là, déjà, le coup du rocker à l'heure, c'est mauvais signe. Il va se passer un truc pendant l'interview...
Et même pas, en fait. Hormis un très léger "jetlag" ( ils jouaient hier en Pologne, ils seront demain à Arras, au Main Square Festival) plutôt visible sur Thom, le batteur, qui aura dormi les yeux ouverts pendant l'interview, tout s'est bien passé.
J'ai eu la délicatesse de leur préciser avant de commencer que je parlais anglais comme une vache folle espagnole. "Not too bad", m'a gentiment dit le bassiste. Le flegme britannique quoi..
Les Alt-J sont des artistes qui ont compris que la France était un pays important pour la diffusion de leur musique. Gus Unger-Hamilton ( le grand claviériste au milieu) et Gwil Sainsbury ( le petit blond guitariste-bassiste) auront répondu avec sympathie aux questions du journaliste pas du tout bilingue. Mais alors pas du tout.
En 2012, le groupe a reçu en Grande-Bretagne le prix du meilleur album, équivalent de nos "victoires de la musique".
Why Alt-J ? Alt-J. Because le raccourci clavier qui donne le symbole Δ !