François Rebsamen : "il y a un Premier ministre, la succession n'est pas ouverte"

François Rebsamen, chef de file des sénateurs PS, estime que la majorité socialiste au pouvoir depuis juin 2012 a "péché dès le début par l'absence de pédagogie sur la situation de notre pays", et qu'aujourd'hui "les ministres et le PS" devraient davantage l'expliquer.

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Dans un entretien au Journal du dimanche, François Rebsamen, proche de François Hollande, déclare qu'"après dix ans loin du pouvoir et avec des ministres jeunes n'ayant pas tous l'expérience de l'État, il a fallu du temps pour se roder".

"Nous avons péché dès le début par l'absence de pédagogie sur la situation de notre pays. Je l'ai dit au président de la République. Lui a fait ce devoir d'explication. Ce serait bien que les ministres et le PS le fassent davantage", ajoute-t-il.

"Ensuite, tous ces rapports commandés ont eu un effet anxiogène. Je suggère d'y mettre un terme et de faire confiance directement aux parlementaires et aux ministres. Il y a peut-être par moments une gestion trop technocratique", selon le sénateur-maire de Dijon.

Comme on lui demande si le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, très présent dans les médias, "en fait trop cet été", François Rebsamen répond : "Disons qu'il sait être au service de sa popularité. C'est sa méthode et visiblement elle lui réussit plutôt bien".

Enfin, interrogé sur la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), la traditionnelle rentrée politique d'Arnaud Montebourg, à laquelle prendra part le 18 août le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone,  il refuse d'y voir une réunion de "Premiers ministrables" adversaires de l'austérité.

"Je n'imagine pas une seconde que Bartolone et Montebourg croient, comme une partie de la gauche de la gauche, que l'on peut relancer l'activité économique par décret", dit M. Rebsamen. "Pour le reste, je le dis à tout le monde : il y a un Premier ministre, la succession n'est pas ouverte".

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