Seuls 22% des élèves de primaire sont concernés au niveau national par cette réforme des rythmes scolaires. En Côte d'Or, cela concerne 3 élèves sur 10 sur 11 communes, et certains sont toujours contre cette mise en place, c'est le cas de la commune de Brétigny, dans le val de Norges.
Pas forcément les moyens matériels et humainsSi les grandes villes comme Dijon ont pu annoncer très tôt en début d'année qu'elles appliqueraient la réforme des rythmes, ce n'est pas le cas des communes rurales.
Brétigny, Norges et la communauté de communes du Val-de-Norges (Côte-d'Or) n'appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires à cette rentrée 2013.
Selon la maire de Brétigny, Edith Jourot (SE), l'harmonisation des horaires entre les différentes écoles au sein de la communauté, ajoute une difficulté au changement du rythme scolaire.
Elle ajoute que les communes ne disposent pas nécessairement de locaux adaptés à proximité des écoles pour accueillir les enfants.
Une réforme pour réfléchir aux ateliers
Selon la Commission "rythmes scolaires" de Brétigny, l'intérêt de retarder la mise en application de la réforme permettrait de réfléchir aux ateliers proposés aux enfants pour la rentrée 2014, et de proposer autre chose qu'une simple garderie.
Le reportage de Tiphaine Pfeiffer et Christophe Gaillard à Brétigny
(intervenante : Edith Jourot, maire de Brétigny (SE) - Chantal Briquez, conseillère municipale de Norges et déléguée départementale éducation - Agnès Engel, mère d'élève)
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Passer à la semaine de quatre jours et demi, pourquoi pas ? Mais dans les communes rurales, la plupart des maires ont décidé de surseoir à la réforme. Confrontés à de nombreuses questions organisationnelles, ils ont préféré tout poser à plat avant de se lancer. exemple à Bretigny.