Les conclusions de la commission d'enquête sur les conditions d'expulsion de la famille de Léonarda Dibrani devraient être remises samedi à Manuel Valls, Ministre de l'intérieur.
Ce matin, à Pontarlier, différents protagonistes présents le 9 octobre lors de l'expulsion de la famille Dibrani ont été entendus par la commission d'enquête.
"Il y avait deux personnes. Elles m'ont interrogé, j'ai raconté les faits au moment de l'interpellation et c'est tout", a déclaré à l'AFP Gérard Guinot, porte-parole du Comité de soutien des sans-papiers du secteur de Pontarlier.
Louis Philippe, l'ancien maire de Levier, où résidait la famille Dibrani, a aussi été interrogé vendredi mais il n'a pas souhaité s'exprimer. Les auditions se sont poursuivient cet après-midi.
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Les enseignants et les policiers devaient également être entendus dans le cadre de cette enquête.
Les conclusions du rapport de l'Inspection Générale de l'Administration devraient être remises demain à Manuel Valls. Le ministre de l'intérieur a choisi d'écourter sa visite aux Antilles.Il a assuré que ce retour ne lui avait pas été dicté par le président François Hollande.
Selon une source de son entourage, ce retour anticipé est lié à la volonté du ministre de "reprendre la main" dans ce dossier qui le voit vivement critiqué à gauche.
Par ailleurs, dans de nouvelles déclarations, le père de Léonarda a expliqué qu'il entendait regagner la France avec sa famille "par tous les moyens".
"Si les autorités (françaises) ne me permettent pas de revenir en France légalement, je passerai par les forêts" avec la famille, a déclaré M. Dibrani à l'AFP.
Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande en visite à Angers (Maine et Loire) s'est également exprimée sur le dossier, estimant que la jeune collégienne n'est pas responsable des actes de son père :