"Le regard de Georges Brassens" de Sandrine Dumarais est sorti en salles. Ce documentaire est construit à partir d’images qui ont été filmées par le célèbre chanteur en personne. Le film est projeté à Nevers jeudi 12 décembre 2013 et à Mâcon vendredi 13 en présence de la réalisatrice.
Des séances exceptionnelles du film Le Regard de Georges Brassens sont organisées en Bourgogne. Elles seront suivies d’un débat avec Sandrine Dumarais la réalisatrice :
- jeudi 12 décembre à 20h30, à Nevers, au Cinéma Mazarin. Un bœuf animé par François Bonneau à la guitare sera proposé après le film.
- vendredi 13 décembre, à 20h30, à Mâcon, au Ciné Marivaux
Reportage de Fabien Madigou et Régis Guillon à Nevers avec Sandrine Dumarais, réalisatrice du documentaire "Le regard de Georges Brassens"
"Le regard de Georges Brassens" est un film de 73 minutes, qui a été tourné avec la participation de France Télévisions. Sandrine Dumarais, qui l’a écrit et réalisé, est née en Bourgogne. Elle a passé son enfance dans un village du Morvan où ses parents tenaient un hôtel-restaurant. Sandrine, qui a suivi des études de droit et de cinéma, a déjà plusieurs documentaires à son actif. L’un d’entre eux s’appelle "Brel, Brassens, Ferré : trois hommes sur la photo". Il raconte l'histoire de cette rencontre au sommet de la chanson française.
La cinéaste bourguignonne revient avec "Le regard de Georges Brassens". "C'est un film intimiste mais pas impudique", précise-t-elle. "Il ya cinq ans, j'ai eu la chance de retrouver quelques films super 8 que Brassens a tourné au début de sa carrière, puis en cherchant j'en ai trouvé beaucoup d'autres : au total près de deux heures de films… Un petit trésor, un concentré de la vie intime de Brassens. C'est à partir de cette matière totalement inédite que j'ai construit mon film. "
Sandrine Dumarais a retrouvé des films super 8 et 16 mm que Brassens a tournés à partir de 1952, au tout début de son succès. "Ce regard singulier de Brassens qui nous en apprend plus sur lui-même que de longs discours". Après de longues années de vaches maigres, Brassens a consacré l'un de ses premiers cachets à l'achat d'une caméra. Pendant dix ans, il va filmer ses proches, ses parents, Elvira la mère catholique fervente et Louis son père libre penseur maçon. Les femmes de sa vie aussi ou encore ses amis proches. Ces images montrent un Brassens facétieux et rieur, démontrant "une joie de vivre qu'on lui connait peu", dit Juliette Gréco, qui intervient dans le documentaire, au côté de François Morel et quelques autres.