Grégory Girard, originaire de Bourgogne, s’est suicidé sur son lieu de travail, à la brigade de Saint Amand Montrond dans le Cher. Sa famille a déposé plainte pour harcèlement moral. Ses obsèques ont eu lieu vendredi 8 novembre 2013.
Une cérémonie en hommage à Grégory Girard a été organisée vendredi 8 novembre à 10 heures à l’espace Jean-Bertin, à Saulieu, en Côte d'Or. Plus de 250 personnes sont venus lui rendre hommage. Parmi elles, de nombreux gendarmes, notamment des anciens élèves officiers à Melun qui ont fait leurs classes avec Grégory Girard. Des discours de ses proches ont été prononcés. Ils ont décrit "un homme honnête, très cultivé et humble". Cette cérémonie a été suivie d’une crémation qui a eu lieu dans l’intimité.
Reportage de Maryline Barate et Christophe Gaillard :
Le lieutenant Girard, âgé de trente ans, s’est suicidé dans son bureau de la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Montrond, vendredi 1er novembre 2013 dans l’après-midi. Il était en tenue et s’est tiré une balle dans la tête avec son arme de service. Il a laissé une lettre dont le contenu n’a pas été révélé.
Reportage sur le rappels des faits, récit de Maryline Barate :
##fr3r_https_disabled##L'institut médico-légal de Tours, qui a effectué l’autopsie du jeune officier, a confirmé que le suicide ne faisait aucun doute.
L'inspection générale de la Gendarmerie nationale mène l’enquête sur les éventuelles pressions subies par le lieutenant Girard. Le jeune homme avait été convoqué par son commandant le matin de son suicide. Des reproches lui auraient été faits ses résultats et ses congés auraient été remis en cause. "La famille ne voit pas d’autre explication à ce geste qu’une souffrance professionnelle", a déclaré Vincent Bonnefoy, procureur de la République de Bourges.