Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a lancé la mise en oeuvre des 34 plans de la Nouvelle France industrielle dans les régions mardi 26 novembre 2013. "On est pressé. C'est une course mondiale", a-t-il dit.
Pourquoi faut-il aller vite ?
"Vous êtes chargés par l'Etat de mettre en oeuvre ce plan Usine du futur et de moderniser à marche forcée, d'organiser le rattrapage de l'investissement dans l'appareil productif qui connaît des signes de fragilité et d'obsolescence", a déclaré Arnaud Montebourg aux présidents de région ou leurs représentants qu'il a réunis à Bercy avec les présidents des pôles de compétitivité.Le plan Usine du futur est "fait pour les PME et ETI" (entreprises de taille intermédiaire), a souligné le ministre qui a appelé les régions à "faire le travail de terrain" et "aller chercher les entreprises dont (elles souhaitent) moderniser l'appareil productif".
Quel est le plan de travail ?
Arnaud Montebourg a rappelé que la France a un retard dans la robotisation industrielle : elle compte 120 000 robots de moins que l'Allemagne et 50 000 de moins que l'Italie. S'agissant des autres plans présentés à la mi-septembre, les régions devront définir leurs priorités, en sélectionnant cinq plans de "rang 1", considérés pour elles comme stratégiques, et cinq plans de "rang 2" constituant leurs priorités régionales.Les régions désigneront pour chaque plan un chef de projet, qui sera un industriel local, pour participer à la coordination nationale des 34 plans. Elles seront aussi appelées à définir leurs politiques d'appui et à prévoir les financements à obtenir au titre des aides européennes.
Quant aux pôles de compétitivité, ils devront "venir avec des projets industriels (...) des projets d'innovation technologique ayant trouvé leur marché", a dit le ministre.