Plus d'une centaine de frontaliers est sur le pont depuis ce matin aux différents postes frontières de Franche-Comté pour une nouvelle fois, dire non au droit d'option.
Quinze manifestants à Villers-le-Lac, vingt aux Verrières de Joux, quarante à Jougne ou cinq à Goumois, les travailleurs frontaliers sont mobilisés depuis 6h30 ce matin aux différents postes frontières franco-suisses.Aux neuf postes frontières du département du Doubs et du Territoire de Belfort, ils organisent des barrages filtrants, ne laissant passer les véhicules qu'au compte-goutte (une dizaine tous les 1/4 d'heure). D'importants ralentissements ont été enregistrés. Les barrage installés aux neufs points de passages existants le long de la frontière franco-suisse ont été levés à 15h.
Les frontaliers dénoncent une nouvelle fois le droit d'option pour leur assurance santé. Depuis un demi-siècle, les français travaillant en Suisse peuvent choisir de s'assurer auprès d'une assurance privée, du régime fédéral d'assurance maladie ou de son équivalent français. Mais au 1er juin 2014, le contrat privé, choisi par la très grande majorité des frontaliers doit disparaître, les obligeant à basculer sur la sécurité sociale française.
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