A moins de deux mois des élections municipales, la mobilisation de l'électorat progresse, surtout à gauche. Cela dit, les chiffres restent inférieurs de 10 points par rapport au taux de participation aux municipales de 2008.
Où en est-on à moins de cinq semaines des élections ?
Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014. A moins de cinq semaines du vote, 57% des personnes interrogées se déclarent certaines d'aller aux urnes au premier tour, soit une hausse de 5 points en l'espace d'un mois. Cela dit, ce potentiel de participation est nettement inférieur à la participation enregistrée à l'occasion des élections municipales de 2008 : 66,54%. C’est ce que révèle un sondage CSA publié mercredi 19 février 2014 pour BFMTV, Orange et Le Figaro.Qui se dit certain d’aller voter ?
Les sympathisants de droite sont plus nombreux que ceux de gauche à se déclarer certains d'aller voter (66% contre 62%). Mais l'écart se réduit, le potentiel de participation ayant augmenté en un mois de 5 points à gauche et de 2 points à droite.Trois Français sur quatre (75%) déclarent s'intéresser aux élections municipales, dont 28% (+1) seulement qui affirment s'y intéresser "beaucoup".
Le montant des impôts locaux demeure de loin la priorité à un mois des élections. C'est le cas pour 48% des sondés. Suivent la lutte contre la délinquance (30%, -4 points) et le développement économique (29%, +2).
Qu’est ce qui va déterminer le vote des électeurs ?
- 68% (+2) des Français déclarent qu'ils voteront en fonction de considérations purement locales
- 16% (-2) voteront d'abord pour marquer leur opposition à la politique nationale
- 5% voteront pour la soutenir.
Les intentions de vote dans les communes de 3.500 habitants et plus
- la droite et le centre (UMP, Divers Droite, UDI, MoDerm) totalisent 46% des intentions de vote (stable sur un mois)
- la gauche (PS, EELV, PCF, Parti de Gauche, PRG, MRC, Divers Gauche) gagne deux points avec 43% et réduit l'écart.
- le Front National est crédité de 8% (-1).
Ces tendances sur les intentions de vote sont très différentes des sondages faits dans les villes de plus de 30 000 habitants par divers instituts qui créditent presque tous le FN de 10% au moins, et parfois de plus de 20%.