Le personnel hospitalier des sites de Saulieu, Vitteaux et Alise Sainte-Reine était appelé à cesser le travail jeudi 13 mars 2014 à l'appel de la CGT pour protester contre le manque d'effectifs et la dégradation des conditions de travail.
- Denis Bétand, Union Santé départementale la C.G.T
- Florence Theys Secrétaire C.G.T. du C.H.A.M.
- Bernard Rouault, directeur du C.H.A.M.
"Stop à la maltraitance institutionnelle"
"Stop à l'altération de la santé du personnel au travail"
Ces 2 slogans extraits d'un communiqué de la CGT, soulignent les problèmes liés au sous-effectif dans les trois établissements du Centre hospitalier Auxois-Morvan (CHAM). C'est en effet un manque de personnel drastique qui est à l'origine du préavis de grève déposé par la CGT pour jeudi 13 mars 2014.
Pour la CGT "Les effectifs gravement restreints" occasionnent une dégradation des conditions de travail au cours des derniers mois, constatée à l'unanimité".
Parmi les motifs de mécontentement, le syndicat pointe notamment : le rappel des agents sur leur temps de repos et les modifications continuelles de planning au jour le jour. Les agents absents remplacés par des personnes n'ayant pas le même niveau de compétences, ce qui entraîne des dysfonctionnement majeurs dans la prise en charge des personnes âgées résidentes. Les formations annulées faute d'effectifs suffisants.
La CGT dénonce également la fusion prévue au 1er janvier 2015 entre les établissements du CHAM, craignant que celle-ci entraîne de nouvelles suppressions de postes, un éloignement de la prise de décision et l'augmentation des déplacements du personnel.
Les revendications du syndicat portent sans surprise sur une demande d' effectifs supplémentaires : 80 postes supplémentaires sont demandés pour le CHAM tous services confondus de jour et de nuit.
La grève fait suite à un préavis déposé par la CGT le 3 mars dernier. Conformément à ce que préconise le code du travail, une négociation a eu lieu le 5 mars entre la direction et les représentants du personnel, mais celle-ci n'ayant pas abouti, le mot d'ordre de grève a été maintenu.