A Dijon, le maire socialiste sortant a recueilli 52,8% des voix. Alain Houpert, le candidat UMP-UDI, a essuyé un sérieux revers avec 34,% des suffrages. Dans cette triangulaire, le frontiste Edouard Cavin a été crédité de 13,1 % des voix.
Pour la troisième fois consécutive, François Rebsamen a été élu maire de Dijon. Il a été gratifié d’un score de 52,8%. De quoi digérer la déception de ne pas avoir été élu dès le premier tour, l’objectif qu’il s’était fixé en début de campagne. Reste une inconnue. François Rebsamen va-t-il occuper son fauteuil ou délaisser Dijon pour un maroquin ministériel en cas de remaniement ?
Deuxième enseignement de ce scrutin, l’effondrement de la droite. Avec 34% des suffrages, Alain Houpert a réuni 15871 voix. C’est près de 2.000 bulletins de moins qu’il y a six ans et le score de François-Xavier Dugourd. Dans un contexte national de vague bleue, le revers est cuisant.
Dernier homme du scrutin, Edouard Cavin affiche un score proche de celui réalisé au premier tour : 13,1% des suffrages contre 12,7% dimanche dernier. Avec cette triangulaire, le leader frontiste a réussi à implanter son parti dans le paysage politique dijonnais.