Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois (PCCB), qui sont installés dans l'Yonne, font face à d'importantes difficultés financières. La justice a examiné trois projets de reprise. La justice tranchera le 13 juin 2014.
Le tribunal de grande instance de Sens a examiné vendredi 16 mai 2014 les trois projets de reprise en lice : le premier est porté par des parents d'élèves qui souhaitent conserver le château de Brienon-sur-Armançon (Yonne), le deuxième émane de la maîtrise de la cathédrale d'Autun
(Saône-et-Loire) et le troisième est soutenu par le lycée privé parisien Saint-Sulpice.
"Le représentant des créanciers, l'administrateur judiciaire et le président actuel de la manécanterie, Pierre Traversac, ont exprimé une préférence pour Autun", a déclaré à l'issue de l'audience le délégué général des PCCB, Marc Ladefroux.
Le projet de Paris est le mieux disant
"Le procureur de la République a mis en avant le projet de Paris qui est le mieux disant sur le plan financier", a précisé Marc Ladefroux, en ajoutant que le projet des parents d'élèves était "insuffisamment abouti".L'une des porteuses du projet des parents, Nathalie Pouteau s'est dite "plutôt déçue" après l'audience. "Notre projet ne paraît pas assez solide financièrement mais nous avons défendu notre point fort, qui est d'être dans la continuité et la tradition", a-t-elle dit.
D'importantes difficultés financières
La manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois Créée a été créée en 1906. Elle est actuellement en proie à d'importantes difficultés financières. Ces difficultés sont dues à trois facteurs selon Marc Ladefroux :- l'obligation depuis 2009 de rémunérer les choristes et depuis 2013 de leur octroyer deux jours de repos hebdomadaires
- le coût des travaux dans le château de Brienon occupé par la manécanterie depuis 2011
- et l'érosion des recettes des concerts avec la crise.