Comme dans de nombreuses villes en France,ce jeudi 29 Mai, de nombreux manifestants se sont rassemblés à Dijon pour dire "non au Front National". Réunies place de la Libération, 200 personnes environ, ont défilé en cortège dans le centre ville.
"Oui à Bruxelles, non au Front National et à la haine!" C'est l'un des slogans que l'on a pu lire sur les pancartes et banderoles brandies dans le cortège. Ce sont des jeunes, étudiants en majorité, qui ont pris part à cette manifestation.
Ce mouvement a été organisé à l'échelle nationale par les syndicats étudiants et lycéens UNEF, UNL et FIDL.
Des manifestations baptisées " marches citoyennes contre le F-Haine", ont eu lieu dans de nombreuses villes en province, tandis qu'un grand rassemblement était prévu dans l'après-midi , place de la Bastille, à Paris.
Selon les informations rapportées par l'Agence France Presse, il y a eu 700 à 1000 manifestants à Lyon, avec des affichettes " Lyon, capitale de la résistance" ou encore "stop à la pollution bleue marine" et "France réveille toi".
A Marseille environ 500 personnes, en majorité des jeunes, ont défilé en scandant des slogans comme "FN la haine", ou "Le Pen tu nous casses les urnes".
A Nantes, un cortège fort d'environ 500 personnes également, a tenté d'approcher la permanence du FN, rebroussant chemin devant une quinzaine de CRS qui protégeaient le local.
A Bordeaux il y a environ 500 manifestants, à Nancy entre 4 et 500, à Amiens 350.
A Rouen des étudiants, des lycéens mais aussi des gens venus en famille, se sont rassemblés devant l'Hôtel-de-Ville. Ils ont ensuite défilé dans des rues généralement désertes, pour cause de jour de férié, sous une grande bannière avec la formule "La jeunesse se mobilise contre la résignation".
Plus spontanées, d'autres manifestations avaient déjà été organisées dans la semaine, rassemblant des centaines de personnes, comme à Lille, Angers, Nantes ou Brest.