Au Conseil Régional de Franche-Comté, le rapprochement entre la Bourgogne et la Franche-Comté était en discussion vendredi 27 juin. Une session plénière houleuse car cette réunification est sévèrement critiquée.
La présidente de la Région Franche-Comté favorable à la fusion
Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Franche-Comté, avait été la première à entamer une démarche volontaire de rapprochement avec son homologue Bourguignon.Les opposants au gouvernement critiquent sévèrement la méthode, mais même parmi les partenaires de la Présidente de Région,
A gauche comme à droite, critiques et réserves
Europe Ecologie les Verts, estime qu’il doit y avoir un droit d’option pour les départements (la capacité à changer de région). Le rédacteur du projet de loi a écarté cette possibilité, et Marie-Guite Dufay fait du maintien de l’intégrité de la région un principe.Du coté des communistes, l’hostilité est encore plus radicale. La position est politiquement inverse d’EELV. Là ou les Verts tendent à privilégier l’idée d’un « fédéralisme différencié », le PCF repousse cette idée. Les communistes estiment que la façon de faire de François Hollande et de Manuel Valls relève d’un « autoritarisme total » et mettent en avant l’absence de consultation.
Du coté de l’UMP, Stéphane Kroemer, président du groupe UMP et conseiller régional de Franche-Comté, est aussi est très critique sur la façon dont le dossier est géré. Il rappelle que le projet de rapprochement ne faisait pas partie du programme de Marie-Guite Dufay.
Quant au Front National, il voit dans la création des grandes régions une menace pour l’unité nationale et prévoit l’avènement de « grands féodaux » qui discuteront directement « avec Bruxelles ».
Le reportage de Stéphanie Bourgeot et Laurent Brocard
Intervenants :- Stéphane Kroemer, Groupe UMP-Nouveau Centre-Divers Droite
- Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Franche-Comté
- Alain Letailleur, Groupe socialiste-Républicain-Gauche Solidaire
Au chapitre politique, la fusion des régions, un dossier qui n'a pas fini de faire parler de lui.
Hier vendredi 27 juin, il était examiné au conseil régional de Franche-Comté.
Et certains élus franc-comtois sont très inquiets...