C'est l'un des changements, toujours nombreux, au 1er juillet, liés à l'emploi : l'instauration d'une durée minimale des temps partiels : 24 h par semaine et pas moins. Une obligation qui devait être effective le 1er janvier, qui a été reportée finalement et qui fait toujours autant parler.
Côté emploi, des changements au 1er juillet
La durée minimale de travail est désormais fixée à 24 heures par semaine, sauf dérogations (étudiants de moins de 26 ans qui poursuivent leurs études, employés de particuliers, intérimaires...), accords de branche ou demande explicite du salarié.Prévue par la loi de sécurisation de l'emploi adoptée en juin 2013, cette mesure est destinée à lutter contre la précarité des 4 millions de salariés concernés.
Des employeurs qui n'embaucheront plus
La Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises voit que cette mesure va poser un frein à l'embauche, elle a déjà réussi à quantifier le nombre d'emplois perdus par cette mesure, et invite les employeurs à déclarer les licenciements liés à ce nouveau type de contrat.+Des syndicats sceptiques
Devant cette nouvelle mesure, les syndicats ne sont pas enthousiastes : cela ne permettra pas de réduire la précarité.Jean-Pierre Arnaud, de l'Union Départementale de la CGT Côte-d'Or, estime que "24 heures par semaine, ça fait 777 euros nets mensuels, en-dessous du seuil de pauvreté reconnu par les institutions françaises."
Pour en savoir plus
Le texte sur le site service-public.fr concernant les temps partiels : http://www.service-public.fr/actualites/002933.htmlLe reportage d'Anne Berger et Daniel Waxin à Dijon
Intervenants- Laurence Bony, Salariée à temps partiel
- Jennifer Etinault, Salariée à temps partiel
- Philippe Pernin, Restaurateur
- Geoffroy Secula;CGPME de Côte-d'Or
- Jean-Pierre Arnaud ;UD CGT Côte-d'Or
C'est l'un des changements, toujours nombreux, au 1er juillet : l'instauration d'une durée minimale des temps partiel. 24 h par semaine et pas moins.... Une obligation qui devait être effective le 1er janvier, qui a été reportée finalement et qui fait toujours autant parler. Tant du côté des salariés que du côté des employeurs.